Allé à la rencontre du journaliste 139 km 2100m dénivelé. en tout.


trajet chez moi jujurieux + recherche.




(vitesse verticale en gain d'altitude/heure)
un peu exité je me suis laché un peu sur la plat, et puis sur la montée après avoir bu.



Trouvé et suivi  le journaliste pour la traversée du BUGEY (plateau d'hauteville) détail, il pédale, et pour le suivre il faut faire plusieurs dizaines de milliers de km/an d'entraînement, (j'ai causé surtout avec son père, par la fenètre du camion suiveur)

Guillaume prébois fait le tour de france en précédant d'un jour les pros, avec un coequipier italien (Fabio), ils font équipe à deux et se relaient, moi me tenais à 50 100m à distance pour pas perturber et faire tache sur les photos médiatiques. J'ai voulu offrir un relais au début, mais je n'ai pas assez d'expérience pour gérer la bonne vitesse: je partait trop vite et aurait provoqué au contraire une fatigue supplémentaire en faisant forcer l'allure. Je n'ai donc plus essayé.

http://www.lautretour.com et aussi la petite rubrique tour de France sur le journal le monde

la VO2max est de 69, 1m86, 71 Kg, puissance à la PMA 370 watts, le volume d'entraînement 25000km/an, l'âge 35 ans. Puissance moyenne, entre 190 et 220 watts sur une étape de 5 à 8h (bien en dessous de la puissance d'endurance "au train" puisque il y a les relâchements, les descentes), la puissance en endurance devrait faire dans les 260 watts. J'avais relevé que pour monter à 1000m/h il fallait au moins 240 watts, peut être un peu moins si le vélo est léger., la vitesse de montée est là à 1050m/h et avec une vitesse de 20km/h qui provoque déjà une perte d'énergie en roulement, on devrait donc être dans les 260 à 275  watts effectivement. Guillaume, tu me corrigera si tu tombe sur cette page...

Il y avait une équipe précédente "rose et noire" partie plus tot, mais  plus lente, baragouinant de l'étranger non déchifrable, qui ne grimpait qu'à 650m/h, donc 40% de moins de puissance.




la moyenne horaire sur ce passage de col JUJURIEUX à ARTEMARE en passant par CORLIER était de 28.1 km/h. une vitesse très proche de ce que constatait habituellement un coureur catégorie espoir élite, visant le pro, sur ce type de parcours (rencontré le  20 Juin et accompagné sur la montée de richemond, 26.5 de moyenne mais sans aucun passage de plat. en mitigeant parties montagneuse avec fond de vallée et plat, la moyenne remonte)

les pros vont probablement 10km/h plus vite: ils ont fait 44km/h de moyenne sur 2 premières heures incluant donc cette portion de parcours plus autant de km de plat (vent pour)

différence pros/amateurs.
peloton, protection du vent: gain 10km/h tout en permettant le relâchement.
Dans la côte, ils montaient vers 25 à 28km/h, donc vers 1400m/h là où on montait à 1050
entraînement: un passé sportif étalé sur plusieures années, avec, entre autres des trucs à faire tenant compte de cela  "À strasbourg, Véronique Billat expérimente ce modèle. Inspirée par les travaux du professeur Hans Hoppeler, de l'université de Berne, effectués avec les skieurs suisses, elle juxtapose des entraînements en altitude à des entraînements en normoxie (niveau de la mer). Pendant plusieurs semaines, cette jeune scientifique a soumis des coureurs de fond à deux entraînements hebdomadaires intenses de trente minutes (au seuil anaérobie) sur un tapis roulant avec un Altitrainer, sorte de réservoir portable terminé, par un tube grâce auquel ils inhalaient un mélange hypoxique équivalent à une altitude de 3.000 mètres. Les résultat sont fantastiques: ni hausse des globules rouges ni hausse de l EPO (voilà qui est intéressant au regard des contrôles), mais une meilleure utilisation de l'oxygène au niveau de la cellule musculaire avec une augmentation moyenne du V02 Max de 7 %.." source L'Équipe Magazine, n° 1077, 11 janvier 2003, enquête réalisée par Françoise Inizan voir copie sur rubrique effets de l'altitude.
une VO2max de +7% déjà apporte mieux que 10% de puissance, ça compte.
Muscule: les cyclistes ne font pas que du vélo, ils font de la presse (le journaliste aussi remarque, mais avec de l'encre) pour mettre leur optimum musculaire dans les hautes zones d'effort: pour la même charge cardio vasculaire, plus de rendement donc plus de puissance à pulses égales.
puissance donc: pas loin de 20% de mieux
âge, entre 20 et 27 ans rarement plus, par rapport à nous, écart des limites humaines de 10 à 15% en sus, donc un écart de l'ordre de 30% avec les pros en puissance est normal, cela ferait 10% vitesse sur le plat et 30% vitesse en côte, mais l'écart est plus grand par effet de peloton. d'où un écart plutôt voisin de 30 à 40%.
route réservée: ils peuvent gagner un temps important en virage et descente, traversées de villes, en ayant la route pour eux.

si au seuil je monte, moi amateur de 40 ans à 1300m/h, ça équivaut au même niveau relatif, mais à 20- 27 ans à 1500m/h, et avec les "bon produits ou méthodes équivalent au même", à 1795m/h, ce qui donne des moyennes de 1750m/h sur la plupart des cols.



montée artemare vers le lac. je mesure ma vitesse spontanée sur une courte côte, après 120 km environ.



20km/h, 1300m/h, 74Kg, vélo 13Kg... estimer la puissance, 330 watts. je pense que mon seuil serait vers 1400m/h, 350 à 360 watts, ça concorde mais sans passer le mur du son.



Données émises par les médias internet suivant le journaliste.

http://www.letemps.ch/

Guillaume Prébois
Samedi 14 juillet 2007
 

 J'aurais pu vous parler du décor paradisiaque de cette étape, des montagnes saupoudrées de neige éternelle en toile de fond, de la chaleur brûlante qui m'a dessiné un masque de mineur sur le visage.

Mais je préfère vous raconter une rencontre, celle d'un homme pas comme les autres. Km 18. Avec Fabio nous nous apprêtions à grimper la côte de Corlier classée en 3e catégorie. Soudain, sorti de nulle part, un cycliste se porte à ma hauteur et me dit: «Je peux vous offrir un relais?» Il roule sur un vieux vélo avec des tubes en acier, un modèle des années 80 équipé d'une sacoche sur le guidon. Il porte un short beige en toile et un tee-shirt blanc déformé par le temps mais, surtout, il pédale pieds nus! Nous montons à bon rythme, je me retourne: il est toujours là. J'accélère encore un peu: il est toujours là.

Nous plongeons dans la descente à 65 km/h, il est toujours là! Il écrase ses pédales en plastique avec une force herculéenne, ses deux cuisses massives tournent comme des bielles. La télévision allemande ARD qui nous accompagnait ce vendredi était gênée d'avoir cet intrus sur les images pendant soixante kilomètres. Alors on s'est arrêté pour mieux le connaître. «Je m'appelle Jean Thévenet, j'ai 39 ans, mais je n'ai aucun rapport avec l'ex-vainqueur du Tour», explique-t-il avec le sourire. Il pédale pieds nus parce qu'il a «trop chaud dans des chaussures». Jean est une force de la nature: «Je pratique l'aviron, j'ai fait un record du monde (en 2004-12 10km ergo 34'31 poids légers 30-40 ans) mais on a refusé de me l'homologuer (en fait le club ne l'a pas envoyé).» Il est incollable sur les techniques d'entraînement, les watts, les calories, l'aérodynamisme. Son regard est franc, ses yeux pétillent. Il a fait 100 km pour venir à notre rencontre: «Je vous suis tous les jours sur le journal, quelle joie d'avoir pédalé avec vous!» Avant de nous quitter il a juste accepté une barre énergétique aux amandes et un peu d'eau dans son bidon. On s'est promis de garder le contact par poste électronique. Jean n'est pas comme les autres, il est autiste et se soigne avec le sport.
 
 

 Le bilan médical
 

 Dr Dorian Lecamp
 Durée de l'étape: 7h23min

Vitesse moyenne: 27,1 km/h (tour 41 km/h environ)

Sommeil: coucher à 00h15 et lever à 07h45. Nuit calme, Guillaume Prébois a bien dormi.

Tension artérielle: 110/70, 15 min après l'arrivée. Tension plus basse que d'habitude, abaissée par cet effort d'endurance de plus de 7h.

Fréquence cardiaque: moyenne: 125 BPM. La fréquence cardiaque moyenne de Guillaume a encore diminué sur cette étape. Il réalise un travail d'endurance exclusivement en aérobie. La FC moyenne baisse, certes, mais la vitesse moyenne sur cette étape est bonne (27,1 km/h sur une étape de montagne soit 13 à 14km/h de moins que le vainqueur des pros le laindemain), ça veut dire que les jambes sont bien présentes, il n'a pas trop puisé d'énergie dans ses muscles.

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c'est con, le capteur de puissance semble deconner...
http://www.energiapura.info/lautretour/medico/srm13luglio.jpg

le suivi GPS de ce que j'ai fait avec lui correspond ici à la partie située entre un peu moins d'une heure et jusqu'à 2h30 par là, après la descente (pic de vitesse au dela de 50km/h). Le SRM montre moins que mon suivi GPS les petites variations de vitesse durant un temps court, on ne voit pas la vitesse maxi, c'est une moyenne glissante.
Je n'ai pas de mesures de ma fréquence cardiaque pour comparer, mais sachant que j'ai retrouvé à peu près mes valeurs de 2005 en ergo rameur, et que je faisais environ 140 pulses à 1000m/h en vélo cyclo randonneur, je devrais, probablement avoir moins de pulses sur la monté du Bugey. Au repos j'ai 40 à 46 pulses, et au maxi entre 183 et 191 suivant les circonstances, les valeurs sont proches des miennes. on voit qu'il ne se met jamais dans le rouge.