ENDURANCE ET TRAVAIL
Si on ne fournis que les 3/4 de la cadence que l'on pourrait faire,
on se fatigue moins, et on finit par, toujours en faisant 3/4 de ce que
l'on pourrait faire, beaucoup plus qu'avant. L'enjeu et de comprendre que
dans tout ce qui est cadencé, complexe, il faut garder une marge.
Cette marge doit être plus large au début pour l'apprentissage,
ce qui permet de mettre de "l'énergie" (mentale autant que physique)
de coté qui est ainsi plus utilement employée à réajuster
les articulation de raisonnement, l'organisation, l'apprentissage. En faisant
0.6 à 0.7 unités base 1, on finit par faire 0.6 à
0.7 unité base 2 ou 3, soit l'équivalent de 1.2 à
1.4 unités base 1. Le passage de la base 1 à 2 ou 3 étant
le fait des progrès.
À terme, non seulement on travaille plus vite, mais mieux. C'est
ainsi que les pays asiatiques procèdent, ils travaillent mieux,
plus longtemps et sans stress. En fait ils ne travaillent pas vraiment,
ils font un sport de haut niveau, même dans le tête ils ont
cette idée de fierté qui y correspond, et ce sport consiste
à travailler efficament pour faire mieux que les autres pays.
Nous, dans les pays occidentaux nous faisons l'inverse.
En mettant la pression aux ouvriers, nous les faisons sortir de l'endurance.
D'abords nous les dégouttonts du travail en les mettant dans le
rouge, ce qui leur faire perdre l'énergie mentale de base: la motivation.
Celle si est réelle avec le plaisir de vivre. Si les gens n'ont
même plus de droit de parler ou ne peuvent ralentir si besoin, gérer
leur cadence, la motivation s'érode. La seule énergie restante
étant la motivation de l'argent, voir celle de ne pas se faire virer.
Ils sont en résistance: l'épuisement survient très
rapidement et de plus il n'y a pas de progrès. Les lois de la survie
imposent de bâcler, pour faire descendre la solicitation, qui de
plus, sans motivation réelle est plus éprouvante. On ne fait
alors que 0.8 unité sans que l'unité de base à
cadence maximale progresse, descend même.
Pour maintenir l'unité de base à 1, on embauche des jeunes
pas encore épuisé et puis on les virre quand ils en peuvent
plus, quand leur base est en dessous de 1.
Nous faisons donc du travail moins bien fait, en souffrant plus, et
en ayant énormément plus de frais de confort de compensation,
de frais de santé, de frais de retour de marchandise... si nous
voulons perdre une guère économique nous ne pouvons pas mieux
nous y prendre. C'est un peu comme si nous comparions des équippage
de bateau d'aviron. la bateau occidental a un barreur qui leur dit lors
d'un entraînement d'aller toujours, toujours plus vite: et ils s'épuisent
tout en ramant mal et ne vont jamais très vite. Dans le bateau oriental,
on travaille en sous cadence en examinant les paramètres techniques,
et finalement le bateau glisse mieux, et devient compétitif.
Dans le monde du travail nous avons oublié que le travail au
quotidien est comme un entraînement qui consiste à se parfaire
pour faire bien mieux plus tard... et non pas à en faire le maximum
possible pour aujourd'hui.
Nous constatons que les règles de l'endurance s'appliquent de
l'apprentissage scolaire à celui du morse aussi bien que pédaler
ou tenir des cadences de travail.