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LE RÉSEAU ROUTIER HUMAIN
Puisque la route est un endroit de passage, c'est aussi un endroit
de rencontre, de communication, de commerce et de tout échange
humain. Un réseau routier humain attire donc vers lui les
habitants qui profitent des opportunités de la route: près
de celle-ci ils ont en lien avec la société. On
s'approche de la route pour rencontrer des gens, et on la suit pour
en rencontrer d'autres qui sont plus loin. Le réseau de
circulation draine la société où il s'étend.
Ce fut effectivement cette organisation qui modela nos paysages:
tout l'habitat traditionnel est en effet tourné vers la route.
La route apportait le contact entre les habitants, nous voyons encore
des bancs tournés vers le route.
Mais actuellement quelque
chose ne va pas: la route fait fuir les habitants, les maisons
confortables ne sont plus que celles qui lui tournent le dos ou s'en
écartent, et pourtant, la route sert encore au transport des
habitants. Le réseau nécrose ce qu'il traverse en
n'irriguant que les centres urbains: c'est comme si il repoussait la
vie. Si nous utilisons tous la route et que nous ne pouvons plus la
supporter, il y a un gros problème: celui d'avoir besoin d'une
autoroute tout en craignant d'en voir une se construire devant chez
nous. Cela vient de la voiture devenu trop nombreuse, trop rapide,
trop polluante et qui fait des routes non plus seulement un axe de
communication vers lequel on se rapproche, mais surtout axe de
nuisance à utiliser, ou sinon à fuir. C'est ainsi que
nous obtenons une société qui se lie par points
éloignés et qui se fuit elle même (fuite en avant
et allongement des distances sociales).
C'est l'ère
des campagnes dortoir, des ruées vers les montagne ou la mer,
et des énormes migrations quotidiennes de citadins vivant à
des dizaines de km de leur lieux de travail, dans une campagne qu'il
ne connaissent même pas puisqu'elle ne présente pas
assez d'intérêt pour être lieux de vacance. Vous
voyez, quelque chose ne vas pas.
Avons nous oublié que la fonction première d'un
réseau est de socialiser? Or, nous en en arrivons même
à ignorer les villages, les villes, par le jeu des dérivations
imposées par un minimum de qualité de vie à
respecter. On va de plus en plus loin au nez et à la farce de
ceux devant chez qui nous passons, chercher à l'autre bout du
monde des reliques de paysages qui étaient l'équivalent
de ce que nous avons détruit près de chez nous...
les autoroutes justement sont l'aboutissement de cette
logique. La conception des voitures tend à impulser une
autoroutisation du réseau, le rendant ainsi hostile au
voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture de passer
plus facilement et plus vite en interdisant justement la présence
de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc qui gêne"
donc de riverain pouvant mettre le pied sur la route. Une autoroute
en effet circule entre deux clôtures et est une frontière.
CELA VIENT
DU MOYEN DE TRANSPORT!
Imaginons
nous en vélo à la place de la voiture: la particularité
est que l'on peut se parler tout en roulant. Nous roulons vite de
sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du
vélo étant faibles, on provoque moins de fuite en
avant, il reste facile de s'arrêter où l'on veut en vélo
sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des
cyclistes roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une
discussion, d'où cette tendance à rouler de front que
les automobilistes se pressent de condamner si ils partagent avec
nous la route. La différence est cependant qu'en chemin, nous
rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA
ROUTE.
À l'époque des chevaux et des charrettes, un
piéton pouvait interpeller, voir dialoguer avec un passant,
chose devenu impossible: essayez donc de parler à un
automobiliste! Une expression "il a du rencontrer une charrette"
désigne un humain qui est en retard simplement par ce qu'il a
discuté en chemin. Une antithèse de ce qui se passe
aujourd'hui sauf peut être en cas de voyages à pieds
dans des sentiers de randonnée.
La vitesse d'un vélo
aussi peu être suffisante pour créer un isolement entre
piéton et cycliste.
Le
phénomène de réseau court circuitant les
communications sociales ordinaires en favorisant les liens éloignés
existe d'une certaine façon avec Internet et les multimédia.
Je vous invite à constater vous même que les
membres de votre famille qui au lieu d'avoir seulement le téléphone
et éventuellement un compte internet réduit à la
seule possibilité d'envoyer et recevoir des mails en texte
seulement, ont l'ADSL assortis à des divertissements
multimédia, d'une multitude de compte internet, sont
souvent injoignables... Ils téléchargent des films
tout en recevant des milliers de mail du monde entier sur des
dizaines de comptes e-mail envahis de publicités, la vitesse
d'échange devient trop importante pour que toute cette
machinerie s'arrête à écouter un petit textes ou
une petite voie isolée, celle de votre ami... Les internautes
surveillent plutôt des forums que leur boite au lettre remplie
par une estafette jaune, et emportés par ce flux d'information
ils ne répondent plus au courrier tout comme votre voisin est
emporté par sa voiture et ne passe donc plus chez vous, mais
juste devant chez vous et à grande vitesse. C'est le phénomène
de concentration vers des grands centres au dépend de la
proximité quelques soit pour l'information ou pour les
véhicules. Le problème de fond est peut être dans
l'organisation de notre psychisme dont internet devient le miroir.
Nous reproduisons alors dans nos réseaux notre "idée"...
REDÉCOUVRIR
UN RÉSEAU HUMAIN?
Ce serait un réseau destiné
à la propulsion musculaire simple, même pas des supers
vélos qui vont vite, simplement des marcheurs et des vélos
lents. Ce pourrait être aussi des pistes destinés au
transport de marchandise à cheval, si cette solution était
employé pour finir le voyage des colis arrivés par le
train...
______________
LE CONSTAT
Le réseau routier investit par la voiture est
inhumain...
Le réseau routier à échelle
humaine rend agressives les voiture du fait de l'inadaptation des
voitures taillées pour l'autoroute (prévues même
pour transgresser les vitesse autoroutières), il y a alors une
prédation exercé par les automobilistes, en bruit et en
espace, sur les enfants en liberté, les poules, le bruissement
de la nature ou le brouhaha des voix...
Sinon, aménagé
pour résoudre ces problèmes, il est totalement
inhumain: les autoroutes justement. La conception des voitures tend à
impulser une autoroutisation du réseau, le rendant ainsi
hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture
de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement la
présence de poules, d'enfant en liberté et de tout
"truc qui gêne".
Comme les voitures sont les
globules qui irriguent une civilisation, on ne peut accepter que les
veines de cet organisme nécrosent leur environs.
Là
où les gens passent sont les relations humaines, la voiture
provoque le contraire liant des relations point par point à
l'extrémité des trajets, mais bloquant les opportunité
de communications à longueur de trajet et cela pour
différentes raisons: l'isolement et l'inertie de la vitesse
(l'inertie vitesse peut aussi concerner le cycliste rapide): ainsi
quand nous sommes automobilistes, nous ne connaissons pas les gens
qui vivent au bord de notre route, même si c'est des voisins
placés à quelques centaines de mètre. Nous avons
aussi peu d'occasion de faire connaissance en chemin d'une personne.
La socialisation ne se fait donc plus par la route, elle fuit même
la route.
Un réseau routier difficile avec des passages à
sens unique, pour un pont par exemple, permet parfois un "maximum"
de communication entre deux automobiliste: un geste de courtoisie
pour décider qui s'engage et qui attend, un sourire et un
clignement de phare. C'est tout ce qui nous reste d'humain sur le
réseau routier quand nous sommes en voiture.
Imaginons
nous en vélo à la place de la voiture. Nous roulons
vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les
nuisances du vélo étant faible, on provoque moins de
fuite en avant, il reste tout de même bien plus facile de
s'arrêter où l'on veut en vélo qu'en voiture sans
provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes
roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une
discussion, d'où cette tendance à rouler de front que
les automobilistes se pressent de condamner. En chemin, nous
rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA
ROUTE, alors qu'en voiture, tout autre humain, qu'il soit en voiture
lui aussi, à pieds ou à vélo ou sur son âne
est un gêneur.
version précédente.
Le réseau routier humain
Puisque la route est un endroit de passage, c'est aussi un endroit de
rencontre, de communication, de commerce et de tout échange humain.
Un réseau routier humain attire donc vers lui les habitants qui
profitent des opportunités de la route: près de celle-ci
ils ont en lien avec la société. On s'approche de la route
pour rencontrer des gens, et on la suit pour en rencontrer d'autres qui
sont plus loin. Le réseau de circulation draine la société
où il s'étend.
Ce fut effectivement cette organisation qui modela nos paysages: tout
l'habitat traditionnel est en effet tourné vers la route. La route
apportait le contact entre les habitants, nous voyons encore des bancs
tournés vers le route.
Mais actuellement quelque chose ne va pas: la route fait fuir les habitants,
les maisons confortables ne sont plus que celles qui lui tournent le dos
ou s'en écartent, et pourtant, la route sert encore au transport
des habitants. Le réseau nécrose ce qu'il traverse en n'irriguant
que les centres urbains: c'est comme si il repoussait la vie. Si nous utilisons
tous la route et que nous ne pouvons plus la supporter, il y a un gros
problème: celui d'avoir besoin d'une autoroute tout en craignant
d'en voir une se construire devant chez nous. Cela vient de la voiture
devenu trop nombreuse, trop rapide, trop polluante et qui fait des routes
non plus seulement un axe de communication vers lequel on se rapproche,
mais surtout axe de nuisance à utiliser, ou sinon à
fuir. C'est ainsi que nous obtenons une société qui se lie
par points éloignés et qui se fuit elle même (fuite
en avant et allongement des distances sociales).
C'est l'ère des campagnes dortoir, des ruées vers les
montagne ou la mer, et des énormes migrations quotidiennes de citadins
vivant à des dizaines de km de leur lieux de travail, dans une campagne
qu'il ne connaissent même pas puisqu'elle ne présente pas
assez d'intérêt pour être lieux de vacance. Vous voyez,
quelque chose ne vas pas.
Avons nous oublié que la fonction première d'un réseau
est de socialiser? Or, nous en en arrivons même à ignorer
les villages, les villes, par le jeu des dérivations imposées
par un minimum de qualité de vie à respecter. On va de plus
en plus loin au nez et à la farce de ceux devant chez qui nous passons,
chercher à l'autre bout du monde des reliques de paysages qui étaient
l'équivalent de ce que nous avons détruit près de
chez nous...
les autoroutes justement sont l'aboutissement de cette logique.
La conception des voitures tend à impulser une autoroutisation du
réseau, le rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet
à plus de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant
justement la présence de poules, d'enfant en liberté et de
tout "truc qui gêne" donc de riverain pouvant mettre le pied sur
la route. Une autoroute en effet circule entre deux clotures et est une
frontière.
Cela vient du moyen de transport!
Imaginons nous en vélo à la place de la voiture: la particularité
est que l'on peut se parler tout en roulant. Nous roulons vite de sorte
que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du vélo
étant faibles, on provoque moins de fuite en avant, il reste facile
de s'arrêter où l'on veut en vélo sans provoquer un
carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes roulant comme nous,
nous nous agglutinons, et entamons une discussion, d'où cette tendance
à rouler de front que les automobilistes se pressent de condamner
si ils partagent avec nous la route. La différence est cependant
qu'en chemin, nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions
des liens SUR LA ROUTE.
À l'époque des chevaux et des charrettes, un piéton
pouvait interpeller, voir dialoguer avec un passant, chose impossible:
essayez donc de parler à un automobiliste! Une expression "il a
du rencontrer une charrette" désigne un humain qui est en retard
simplement par ce qu'il a discutté en chemin. Une antithèse
de ce qui se passe aujourd'ui sauf peut être en cas de voyages à
pieds dans des sentiers de randonnée.
La vitesse d'un vélo aussi peu être suffisante pour créer
un isolement entre piéton et cycliste.
Le phénomène de réseau court cicuitant les communications
sociales ordinaires en favorisant les liens éloignés existe
d'une certaine façon avec Internet et les multimédia.
Je vous invite à constater vous même que les membres
de votre famille qui au lieu d'avoir le téléphone et éventuellement
un compte internet réduit, ont l'ADSL assortis à des divertissements
multimédia, d'une multitude de compte internet, sont moins
joignables... Ils téléchargent des films tout en recevant
des milliers de mail du monde entier sur des dizaines de comptes
e-mail... Ils surveillent plutôt des forums que leur boite au lettre
remplie par une estafette jaune, et emportés par ce flux d'information
ils ne répondent plus au courrier tout comme votre voisin est emporté
par sa voiture et ne passe donc plus chez vous, mais juste devant chez
vous et à grande vitesse. C'est le phénomène de concentration
vers des grands centres au dépend de la proximité quelques
soit pour l'information ou pour les véhicules. Le problème
de fond est peut être dans l'organisation de notre psychisme. Nous
reproduisons alors dans nos réseau notre "idée"...
Redécouvrir un réseau humain?
Ce serait un réseau destiné à la propulsion musculaire
simple, même pas des supers vélos qui vont vite, simplement
des marcheurs et des vélos lents. Ce pourrait être aussi des
pistes destinés au transport de marchandise à cheval, si
cette solution était employé pour finir le voyage des colis
arrivés par le train...
______________
Le constat
Le réseau routier investit par la voiture est inhumain...
Le réseau routier à échelle humaine rend agressives
les voiture du fait de l'inadaptation des voitures taillées pour
l'autoroute (prévues même pour transgresser les vitesse autoroutières),
il y a alors une prédation exercé par les automobilistes,
en bruit et en espace, sur les enfants en liberté, les poules, le
bruissement de la nature ou le brouhaha des voix...
Sinon, aménagé pour résoudre ces problèmes,
il est totalement inhumain: les autoroutes justement. La conception des
voitures tend à impulser une autoroutisation du réseau, le
rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus
de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement
la présence de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc
qui gêne".
Comme les voitures sont les globules qui irriguent une civilisation,
on ne peut accepter que les veines de cet organisme nécrosent leur
environs. là ou les gens passent sont les relations humaines, la
voiture provoque le contraire liant des relations point par point à
l'extrémité des trajets, mais bloquant les opportunité
de communications à longueur de trajet: ainsi, on ne connaît
rien des gens qui vivent au bord de notre route, même des voisins
placés à quelques centaines de mètre. Nous avons aussi
peu d'occasion de faire connaissance en chemin d'une personne. La socialisation
ne se fait donc plus par la route, elle fuit même la route.
Un réseau routier difficile avec des passages à sens
unique, pour un pont par exemple, permet parfois un "maximum" de communication
entre deux automobiliste: un geste de courtoisie pour décider qui
s'engage et qui attend, un sourire et un clignement de phare. C'est tout
ce qui nous reste d'humain sur le réseau routier quand nous sommes
en voiture.
Imaginons nous en vélo à la place de la voiture. Nous
roulons vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les
nuisances du vélo étant faible, on provoque moins de fuite
en avant, il reste facile de s'arrêter où l'on veut en vélo
sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes
roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une discussion,
d'où cette tendance à rouler de front que les automobilistes
se pressent de condamner. La différence est cependant qu'en chemin,
nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR
LA ROUTE.