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La voiture: vices de la variété commune voiturus vulgaris
Ha si vous saviez... s'étendre sur tous les vices de la
voiture mènent à une prise de chou si grosse qu'il nous
faut aller ici à l'essentiel... quoi est ce qui ne va pas dans
nos voiture?
Les automobilistes et leur voiture: ceux qui
subissent leur présence ont souvent des problèmes de
haine aux deux... avec ça on n'en digère que moins bien
le dioxyde d'azote... (NO2)
La pollution semble le problème... Elle n'est au contraire
qu'un détail "technique", et puis il y a tout le
reste: la conception, les rapports affectifs et les pulsions
encouragées par la conception et le marketing qui ne
changeront pas avec une voiture propre, mis à part peut être
certains caractères agressifs liés une puissance
obtenue facilement. Un changement majeur pourrait s'amorcer
avec une réduction de l'agressivité routière:
elle est du fait
... de l'automobiliste
- pressuré par
le mode de vie, pression au travail, amoureux de la puissance, et
compensant le fait d'avoir été chassé par les
félins dans sa mémoire archaïque...
....et de
la voiture.
Laquelle est conçue de telle sorte que on se
sent quasi à l'arrêt à la vitesse maximale
autorisée, qui isole trop de l'extérieur, qui a des
angles morts, qui restitue mal les sensations du moteur (on peut très
bien se sentir quand on reste à 1000 tours/minutes à
tel point que on pollue 30 ou 100 fois plus) et autorise des erreurs
de conduite.
Le résultat est une multiplication énorme
des nuisances de voisinage entre les automobilistes et les autres...
D'où une pollution ressentie pire que le dioxyde
d'azote... la haine au deux, à l'automobiliste qui nous donne
l'impression qu'il manque d'égard et à la voiture qui
symptômeatise tout un système de je m'en foutiste, voir
de l'hypocrisie de constructeurs..
le retour des modes de
transports dis "doux" au moins pour aller et venir autour
de chez soi réduirait ces deux principales nuisances:
survitesse et manque d'égard involontaire par isolement, qui
sont pire que la seule pollution de l'air. Mais tant que ça
continu à rouler ainsi sur les routes, que la pression est
maintenue, qu'il reste aussi difficile de faire autrement, cela
perdure par inertie.
la pollution: nous nous étendrons sur ce que vous
savez déjà: nos voitures dégradent la qualité
de l'air et menacent la santé (surtout les diesels) et
contribuent à l'émission des gaz à effet de
serre. Il est un peu moins connu que les turbos diesels
modernes (HDI, CDI, DCI et autres de ce genre) et les moteurs à
essence TSI, génèrent des particules très
toxiques (et d'autres gaz non identifiés) qui ne pèsent
pas lourd dans les mesure adaptés aux moteurs... des années
octante!!!
De plus, l'adjonction d'agrocarburants semble perturber
la carburation de ces moteurs modernes dont l'équilibre entre
rendement optimal et réussite d'une carburation propre est
trop délicat pour tolérer "les crottes de mouches"
qui peuvent tomber dans le réservoir.
Ainsi, un moteur jugé
propre l'est pour les test, l'est pour les grandes routes nationales
dégagées, et est catastrophique pour monter par le
petite route qui mène au lotissement. Ainsi s'est ajouté
un phénomène de lâchés massifs de
polluants de temps en temps, dans les pentes et en sorties de rond
point par exemple, sur les petites routes. Cette répartition
trompe alors les mesures de la qualité de l'air ambiant basées
sur une moyenne et plutôt surveillé dans les zones
urbaines et les grands axes: ces bouffés de pollution massives
mais ponctuelles se concentrent en effet sur les ralentissements du
réseau routier secondaire qui était le refuge des
cyclistes et piétons. Là, les voitures sont presque
stoppées par divers obstacle mais ensuite peuvent accélérer
librement sans qu'une file de voitures juste devant les limitent, ce
style de conduite très nerveuse a pour effet de faire varier
le couple et le régime, la température du système
catalytique à tel point que toute la pollution y est émise
d'un coup...
Ce changement a porté un rude coup au vélo
et nous ne sommes pas à la fin de nos surprises quand les
rapport tomberont, les uns après les autres, révélant
les incohérences.
Mettons que on élimine d'emblée
ces problèmes déjà décriés: après
tout ce qu'est qu'un problème technique qu'on pourrait espérer
résoudre. Imaginons donc nos voiture à l'identique de
celle auquel nous sommes habitué, mais propres: elle ne pollue
plus directement l'air... alors, qu'est ce qui ne vas pas et demande
à être remis en question
le gabarit: peut on vivre une bonne qualité de
vie si nos voitures pèsent plus d'une tonne et sont animées
par une puissance de l'ordre de 200 humains? mettons qu'elles ne
rejettent aucun gaz nocif... elle feront tout de même beaucoup
de bruit de roulement et entretiendrons une pression, une prédation
même pour les bipèdes, les enfants en liberté,
les habitants qui ont pignon sur rue ou route.
Les
cyclistes qui ont des plateaux en plus des pignons n'ont plus qu'à
ronger leur freins sur des petites routes si difficiles que les
automobilistes n'y vont pas de peur de caler. En fait l'essentiel des
nuisances vécues est là, même pas la pollution
qui en fait n'est pas réellement perçue: c'est la
violence routière quotidienne due à la démesure
de la puissance mise en jeu sur un réseau routier, c'est ça
la grosse nuisance.
le transfert de pulsions la voiture désinhibe les pulsions de colères, de conquête de territoire et autre: elle nous refait descendre de l'humain à la bête, alors ressortent les bas instincts. Un sentiment de supériorité mêlé à l'isolement par rapport à l'extérieur nous rend irresponsable de ces petits actes de violences mêmes pas conscients: le coup d'accélérateur rageur, le rabattement trop rapide, le "que je te rase" et autres petites incivilité dont le cumul pèse lourd dans l'ambiance de la société. Cela n'est qu'une conséquence du gabarit: c'est la voiture qui fait le conducteur.
le marketing c'est la voiture qui fait le conducteur justement. le marketing amplifie ce phénomène et les années 2000 ont été marqué par l'expression de la félinité... une sorte de revanche de l'homme oppressé jadis par les félins, qui se dirige contre les opprimés devenus proies, ceux qui ont des voitures toute maigres et blanches comme des moutons... les autres, ceux qui ne sont pas félins ripostent en devenant des éléphants doué de barrissement: le quatre-quatre qui rugit en sur régime sur des rapports de boites à vitesse très courts sur la première et la deuxième vitesse utilisée au démarrage en est la manifestation de l'idée d'éléphant. Les félins courent de plus en plus vite en mordant les ligne droites tout en montrant désormais leur gueule (la peugeot 308 est l'aboutissement de cette logique, après une série de voiture conçue pour la survitesse systématique en réseau routier ventée presque volontairement comme "agressives"), tandis que les éléphants prennent de la masse, de la hauteur. la psychose de la sécurité amplifie la pulsion d'éléphant... plus on est lourd, massif et haut mieux c'est. franchement, avons nous besoin de jouer à ça pour rouler? c'est pourtant cela qui préoccupe le fond de notre conscience d'automobiliste et même des concepteurs d'automobiles, des designers. la voiture alors n'est même pas réellement aérodynamique, même pas fonctionnelle (nombreux angles morts pour la visions) et gaspille l'énergie.