INTERDICTION DES AGROCARBURANTS
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INTERDICTION DES AGROCARBURANTS
Toute ressource biologique
(matière organique) utilisée pour faire de l'éthanol et du biodiesel
est en effet une ponction de ressources qui devrait être réservé au
monde vivant et remis en circulation au service du vivant. Or, les
agrocarburants consistent à retirer de ce circuit ces matières pour les
utiliser tel une ressource minérale inerte, d'où le nom de
nécrocarburant.
Cela concerne également les agrocarburants de
seconde génération, qui, sans concerner les ressources alimentaire mais
des déchets organiques retrancheraient du monde vivant tout types de
matières organiques devant devenir du compost, de l'humus ou de
l'engrais. Le recours aux agrocarburants signifie alors faire de
"l'anti engrais".
Ces ressources biologiques sont non seulement
retranchées du monde vivant, mais alors transformées non pas seulement
en énergie, mais aussi en pollution de l'air, avec les classiques
rejets typiques des combustions sous haute pression, les oxydes
d'azotes et les particules, plus nocifs que ceux rejetés par des
combustions à pression atmosphérique.
Certains diraient qu'un feu de
bois c'est pareil c'est très polluant, c'est d'ailleurs bien un
"bio"carburant. Notre bon sens nous dis que si on avait tout brûlé pour
faire marcher les machines à vapeur on n'aurait pas été loin: nous
aurions consommé tout ce qui est vivant. En témoigne des stéréotypes
bien imagés dans certains films (le seigneur des anneaux par exemple),
et le pétrole nous a tiré de cette mauvaise passe.
Seulement, au lieu de le mettre à profit du travail et de la recherche, nous l'avons essentiellement gaspillé.
maintenant,
nous fonçons dans le mur avec nos baies vitrées qu'il faut climatiser
et nos voitures ultralourdes qui nous ont habitués à un mode de vie qui
semble impossible sans ce cocon autopropulsé, sorte de but de la vie et
maison roulante.
On a vu qu'en 2007, le simple fait de
transformer en agrocarburant de quoi substituer 3% de l'essence
américain a provoqué des émeutes de la faim... 3% et déjà est englouti
40% de la production américaine de maïs.
Le résultat est ridicule,
rien qu'en limitant le gabarit des voitures et en régulant la vitesse,
en mettant des transports en commun à disposition, on pourrait
économiser 20%, 50% et plus encore, là, maintenant, du moins dans
quelques semaines. Voilà une mesure urgente: réduire la vitesse sur
toutes les autoroutes du monde à 90km/h et interdire immédiatement
toute commerce d'agrocarburant.
Si les transports et autres
consommateurs d'énergie s'abreuvent "en amont", sur le solaire, le vent
et autres sources d'énergies, ils peuvent aussi entrer en concurrence
avec les besoins non pas du vivant, mais de l'entité qui supporte les
vivants et les englobes: le paysage, le climat, et autres mécanismes
régulateurs qui forment, avec le "vivant" un organisme global nommé
"gaia", d'où l'idée de fixer à 1200 watts le maximum alloué à un
humain, une quantité qui ferait pour les 8 milliards que nous sommes 10
fois 10 puissance 12 watts environ, soit un cumul d'environ 3 fois 10
exposant 20 joules ou encore 9.6 disons Tw.an.
Nous sommes à peu
près ACTUELLEMENT à cette consommation, mais elle est essentiellement
tiré du pétrole, et nous ne sommes que 1 sur 5 à en profiter.
l'enjeu
est tirer cette énergie avec des sources renouvelables et de se la
partager équitablement entre nous qui sommes 8 milliards. C'est
possible. (voir rubrique énergie)
tout espoir n'est pourtant pas
perdu d'obtenir des carburants non fossiles, il existe quelques
agrocarburants qui ne sont pas jusqu'à preuve du contraire des "moins"
pour le vivant: les gazs issues des fermentations, le méthane en
particulier.
Le biogaz pourrait être une source d'énergie dédiés
aux transports en communs routiers (cars, camions, bus) et aux engins
de travail, agricole ou travaux publics.
Ceci serait un "plus"
appréciable hérité de la technologie, par rapport à la seule propulsion
musculaire et au cheval, en appoint des transports électriques peu
puissants mais légers et rapides.
Il serait un gâchis d'utiliser
cette possibilité de soustraction de travail en transport automobile de
type "an 2000", une machine à avaler du "travail" du "W" comme on dit
en physique. (je dis "soustraction de travail car sans ces moteurs
c'est des esclaves et des bêtes de somme qui seraient sommées de le
faire)
une automobile "an 2000" grille en effet, en équivalent
travail, environ 1 journée de travail physique harassant d'un humain,
et encore d'un humain en forme, pour 5km seulement de parcours.
(l'équivalent de 100km de vélo ou 50km de marche ou course à pieds, ou
encore, de 8h de travail physique).
rappelons en passant la
notion de négawatts: tout moyen de transport évitant l'usage d'un
véhicule aussi Wattivore que la voiture "an 2000" est comme SAUVER (du
gaspillage) de l'énergie qui pourra être utilisée à une autre cause...
en faisant 1km à pieds plutôt qu'en voiture, vous sauvez environ 150 watts.heures.
ces
150 wh sauvées, pourront transporter à l'abri de la pluie 20 ou 30
personnes en Train, servir à la recherche fondamentale, ou tout autre
utilisation plus utile.
C'est souvent que nous pourrions le faire
avec de la volonté, individuelle, collective et politique. De simple
aménagements pourraient faciliter l'usage des vélos... Ne serait ce que
des pistes cyclables abrités: Pour un abri pluie piste cyclable par
exemple, c'est pas plus de travail qu'un classique ouvrage anti bruit
de bordure d'autoroute.
Par contre les moyens de transports
collectifs tels le train, ou les bus consomment une énergie par
personne similaire à la marche à pied, environ 15wh/km, sauf bien
entendu, les gros cars climatisés de luxe version "an 2000". il faut
aussi compter la construction de quoi faut t'il pour rouler et pour
construire... on peut dire que notre héritage technologique nous donne
de quoi le faire: c'est inclu dans le "bonus" de 10 puissance 13 watts
que on est en droit de ponctionner proprement de la planète, une
énergie encore énorme mais enviseageable.
l'an 2000 c'est du
passé, une vieille notion a oublier. sinon, on en restera là en guise
d'apogée de la science: c'est à dire aux balbutiements de la conquête
de l'espace et de la connaissance distribuée à tous.