CONSTRUIRE LES VILLES... à la campagne.
mises-a-jour.html
CONSTRUIRE LES VILLES... à la campagne.
C'est bien ce que de toute façon nous avons fait.
ce qui manque à une ville "à la campagne" c'est le transport.
dans
une ville "une vraie", nous pouvons aller d'un magasin à l'autre à
pieds, en bus ou à métro et tout acte social de travail ou d'échange
reposant sur la rencontre physique d'un autre être humain... ne demande
pas une énergie folle.
Mais une telle ville "une vraie" se
nourrit de ce qu'il y a autour: de ressources naturelles. ça passe
jusqu'au stade des "vielles viles" historiques de l'ancien monde,
habitées par des piétons ou des cyclistes, plus maintenant
On ne
peut pas imaginer de construire sur des immenses espaces des villes si
grande qu'il faille une énergie folle pour y circuler, et que cette
surface ne produise rien, et en plus consomme, de l'espace et de
l'énergie, et pourtant, c'est ce que nous faisons.
On devait
tendre vers un habitat que l'on pourrait décrire "des campagnes
villes": des lotissements jardinés avec des parcelles productrices.
celà
donnerait un habitat dense mais intriqué avec l'agriculture en petite
parcelles (biodiversité maximale et recherche de synergie). Les
habitations elles mêmes seraient productrices: le toit pouvant être
capteur solaire ou lieu de compostage ou une autre fonction, les murs
et les hais étant des supports de cultures.
Ce qui serait rare, dans une telle ville, serait bien la pelouse!, ou alors... là où sont les moutons.
La présence humaine, au lieu d'aboutir à l'arasement massif du paysage
pour d'un coté faire des champs de béton et de l'autre coté faire des
parcelles agricoles vulnérables à toutes les maladies et au aléas
climatiques (pauvreté génétique et grands espaces), aboutirait là à la
création d'une concentration de biodiversité, avec des buttes, des
haies, des murs exposés, des coins d'ombre qui rendraient plus
productive les parcelles de petites tailles intriquées avec l'habitat.
Y
serait pratiqué par la majeure partie des habitants le compostage,
l'élevage, et la production - distribution d'énergie, le tout associé à
des réseaux de transport efficaces et à faible emprise: autrement dit
de la marche à pieds, du vélo, mais aussi ceux à imaginer de type
translateur, train et téléphériques horizontaux qui résolvent le
problèmes de rejoindre depuis tout lieux habité des axes de transport
pour les distances pouvant atteindre 100KM, car telle sera la distance
de ces villes campagnes qui seraient des lotissements géants.
Mais en raison de l'intrication production/consommation, il y aura moins besoin de voyager.
Le
transport de la population n'est pas un problème, pour seconder les
moyens de propulsion musculaire très efficace quand la population est
en bonne santé, on pourrait recourir aux moyens de transports
collectifs avec une énergie 10 fois moindre que avec le déplacement
"bagnolique".
les activités des humains dans de telle villes ne
se limiteraient pas à faire du brasse papperasse ou du tape clavier:
cela ça ne produit pas, ça ne fait que consommer. Le contact avec la
terre serait le lot de tous, avec la gestion en commun des parcelles
agricoles à proximité et des matières scolaire préparant à gérer ces
ressources.
toute fermentation de compost, d'excrément deviendrait
du gaz récupéré pour la cuisine et le chauffage d'appoint, ou injecté
dans un réseau. etc. Nous pouvons le faire, et il est temps pour les
pays tels que la chine ou l'Afrique de déjà construire dans ce sens là,
mais voilà, pour faire cela tranquillement, il faut avoir le ventre
plein, ne pas se battre, et nous n'avons pas réussi la première étape;
entre 1950 et l'an 2000, au lieu de consommer tout à un quart des
habitants, nous aurions déjà du y penser... mais il n'est jamais trop
tard de s'y mettre, là où on nous le pouvons encore, pour créer des
exemple à suivre, lesquels serait alors vus comme une des solution de
survie pour les peuples touchés par la crise écologique (tous les
peuples donc)