Quand on regarde les autres évolutions du vélo, en tous domaines, c'était pour améliorer, parfois à tâtons, avec des essais erreurs, mais dans une évolution technique positive. Le vélo a évolué d'une façon empirique avec de fortes similtudes avec l'évolution biologique: on dirait que c'est à tâtons...

Croyez vous que l'apport de la technologie modernerne et de la science aille alors dans le bon sens? Pas pour les utilisateurs, ce fut plutôt pour  l'orienter commerce, d'où une cassure qui semble liée à l'apparition de l'informatique (la CAO et les réseaux sociaux), des le début des années nonante et qui toucha en premier le VTT: on améliore un point technique qui focalise l'attention "du marché" en supprimant parallèlement la polyvalence (et pas qu'en vélo d'ailleurs, mais pleins d'autres domaines) => aller à la fois dans le progrès et la polyvalence sera peut être de plus en plus une affaire de... hacking.

Privé de triple plateaux, les adeptes du vélo performant doivent s'équiper OU pour la montagne OU pour la plaine => segmentation du marché permet de vendre 2 fois là où un 1 convenait: supprimez le triple, ça fait coup double...

On a une régression technique incompréhensible (enfin, si, si on considère "les lois du marché") annulant les progrès majeur du vélo depuis les années huitante (on doit, en retirant le triple plateau soit réduire la plage de braquets, soit perdre "la progressivité" (faible écarts entre braquets)... Personellement, je ne peux pas avaler que c'est pour économiser du poids!


Théorie du complot: le triple était trop POLYVALENT nuisible pour le bisness du cyclisme consistant à vendre un type de vélo cher et spécialisé pour chaque pratique => on évolue de plus en plus en performance ciblée en une pratique et on supprime la polyvalence qui casse le marché adjacent.

Théorie du complot raffinée et paranoïaque: on évite le matériel qui mènerait à atteindre simplement son potentiel physique par un usage quotidien quotidien (protection d'un bisness des plans d'entraînement, des pratiques de fitness), et on vend toute une science et technologie qui apportent des "broutilles" chère en plus de ça, pour gagner quelques secondes par ci par là: roulement en céramiques, pneus tubless avec du liquide, montres connectés, instrumentalisation...

On gagne tellement plus globalement en respectant simplement son métabolisme lors d'efforts au quotidien juste en se déplaçant pour peu de rester à l'écoute de ses perceptions
mais cela est "gratuit" (catastrophe pour le marché).
P
eut être un apport précieux: la connaissance de certaines règles pour respecter l'entraînement en endurance mais là encore une tendance: cette connaissance se perd car on décharge le cerveau sur des assistants électroniques et on demande à l'intelligence artificielle déjà installée dans les compteurs de vélo de vous avertir que vous êtes fatigués!!!

Que propose "le marché": de récupérer cette fonctionalité autrement et pour bien plus cher et hi-tech: on rajoute encore des pignons "au delà du raisonnable" pour compenser, ce qui conduit à réduire la résistance à l'usure en miniaturisant des pièces essentielles et à se permettre de "tirer dessus la chaine de travers" (suivez un cycliste équipé d'un double ou surtout d'un mono plateau et regardez alors comment la chaine tire de travers, sans alternative possible, pour l'usage des plus grands et plus petits braquets): le service du triple plateau est "rendu", mais pour bien plus cher et en moins fiable! => On tend vers un équippement innacessible qui offre "tout juste" ce qu'offrait un vélo "banal" en possibilité de "réglage" de son effort (oui, quand c'est haut de gamme c'est un peu plus performant, mais des pouillèmes) => luxe de loisir et non plus moyen de rouler simplement à bas bdget, ça freine le vélo utilitaire condamné à la médiocrité, car "le vélo c'est un sacré budget", on peut faire des calculs et s'apercevoir que ça n'économise même pas par rapport à un petit scotter ou autre moyen de transport basique motorisé!