11-1 SPORT, ACTIVITÉ PHYSIQUE ET ÉCOLOGIE.
Nous consommons 50 fois notre métabolisme en énergie
primaire, pour vivre notre vie moderne. Une bonne partie de cette énergie
est gaspillée dans les transports, directement, mais aussi, indirectement.
Chaque service, chaque acte social implique en effet l'usage d'une voiture,
ne serait ce que parce que l'on fait travailler des automobilistes. Cela
coûte à chaque étape, et ça se répercute
sur le coût de la vie. Si tout coûte cher et qu'il faut travailler
beaucoup plus pour dépenser plus mais gagner moins, c'est à
cause aussi qu'on dépense en transports.
Être apte à la propulsion musculaire pourrait donc signifier
une grande part de l'énergie "récupérable": vivre
avec un même confort consommerais moins.
Rendre l'habitat PERMÉABLE à la marche à pieds
pourrait réduire de plusieurs ordres de grandeur les distances à
parcourir pour relier deux points TOUT EN RENDANT PLUS AGRÉABLE
la marche.
Pouvoir se déplacer sans moteur c'est faire beaucoup de "négawatts"
(des watts qu'on ne consomme pas, surtout si on évite l'usage d'une
voiture). Consommer 100 watts pour éviter d'en consommer 10000,
c'est comme produire 9000 watts par rapport à "avant". En cela la
propulsion musculaire est très efficace.
11-11 L'endurance... fonction de base de la mobilité.
Le monde mécanisé dans lequel nous vivons tant à
abolir les efforts prolongés pour ne laisser que les petites actions
physique, toujours en anaérobie en raison de leur courte durée
et du fait qu'on les fasse "à froid" qui de ce fait consomment plus
de sucres pour presque rien (19 fois plus que en endurance) et font plus
de toxines, car on démarre sans vraiment se mettre en route. C'est
un peu comme si on démarrait une voiture pour chaque fois faire
30m, on vide la batterie et en plus, on encrasse le moteur...
Il est de ce fait plus fatiguant de faire un travail de bureau avec
des allers retour fréquents à la photocopieuse et du brasse
dossiers que de faire des vraies marches de 15 à 30km...
Les efforts d'endurance véritables manquent pour entraîner
l'organisme et pour recycler l'acide lactique.
Le caractère essentiel des transports musculaires et des sports
de locomotion est de reposer sur les aptitudes d'endurance aérobie.
La réaction aérobie est une "combustion" complète
qui demande le minimum de glucose sanguin pour fournir un effort et qui
ne laisse que du CO2 et de l'eau comme sous produit de la réaction.
Oui, du CO2 ... Ce gaz a été médiatisé comme
"polluant" alors qu'il est tout simplement un des composants de la vie.
C'est son excès qui est perturbant. Un cycliste rejetterait dans
les 4 grammes de CO2 par kilomètre et un piéton bien plus,
car il "vit" plus longtemps sur ce trajet! La différence est que
le CO2 des êtres vivants est inscrit dans un cycle court qui n'a
rien à voir avec le cycle long du pétrole qui correspond
à un cumul lent sortie de terre bien trop rapidement.
Cet oxygène étant véhiculé par le sang,
c'est la respiration associé à la circulation sanguine qui
est le facteur limitant, d'où l'importante de la fréquence
cardiaque et du volume respiratoire: les progrès se mesurent à
ce qu'on obtient tout en gardant une fréquence cardiaque modérée.
Cela veut dire que si le coeur tape lentement, bien moins rapidement que
son maximum, alors que l'on fait beaucoup de puissance pendant un effort
continu et prolongé, que on a beaucoup de puissance aérobie.
Les efforts irréguliers demandent de l'énergie alors
que le sang ne véhicule pas encore la demande d'oxygène qui
y correspond. Après quelques secondes seulement d'utilisation d'un
stock de molécules stockant d'avance l'énergie, il faut en
fabriquer avec une réaction impliquant le glucose. Si l'oxygène
manque on utilise alors une réaction de rechange similaire à
une fermentation qui donne 19 fois moins d'énergie à quantité
égale de glucose et un déchet gênant, l'acide lactique
qui est responsable de la brûlure que l'on ressent lors des efforts
intense ou de la fatigue avec courbatures lors des efforts intermittents,
quand elle s'accumule à chaque fois. L'énergie de l'acide
lactique peut être récupérée mais le faible
rendement de ce métabolisme peut conduire à consommer bien
plus de sucres en faisant un peu de mouvements de temps en temps que continuellement,
car par surcompensation l'organisme privé de sucres se rattrape
en en demandant plus au prochain repas, et ayant moins de rendement en
étant perturbé par cette acide lactique, il "carbure moins
bien". Le stress physique qui en résulte tant à faire se
rattraper et manger plus qu'il le faudrait: le mauvais sport fait grossir
et fatigue le coeur (lui aussi perturbé par les déchets acides).
11-12 Repenser l'aménagement du territoire.
L'être humain moderne se trouve souvent dans des plaines industrielles
avec seulement des échangeurs routiers pour circuler. Cette hostilité
à la pratique de la marche ou du vélo peut aussi se trouver
chez soi dans le cas de l'habitat en lotissement "en zone rurbaine". Les
anglais et les américains sont les plus forts pour transformer 80m
séparant deux maisons en plusieurs kilomètres de marche en
bordure de routes décourageante pour la marche à pieds
dans des lotissements en "escargots" sans passages pédestres. En
effet, passage pédestre voudrait dire traverser une propriété
ou ménager une double clôture de temps en temps entre deux
maisons. Les zones "péri-urbaines" sont souvent une "rase campagne"
avec mélange de "désert agricole" sans sentiers et traversés
de grandes routes.
La privatisation des espaces est un frein à la liberté
de circulation pédestre: dans les peuples qui ont un fort instinct
de propriété et qui sont gérés par l'individualisme,
on ne voit pas de sentiers passer entre des maisons. Il suffit donc que
les propriétés se touchent pour devenir un rempart entre
la "rue" ou la route et le cadre naturel. Il est alors difficile de quitter
la route pour aller dans la nature, de franchir l'espace habité
pour relier deux cadres naturels et donc de circuler autrement qu'en voiture.
Ce phénomène de morcellement du paysage est même une
des causes de la chute de la biodiversité. La nature est à
la fois urbanisée et abandonnée et cela pousse à l'usage
des pesticides, car l'accès n'est plus assuré par la création
spontanées de clairières et de chemins du à du passage
ou simplement la présence d'hommes et de grands animaux (bétail
ou animaux sauvages).
Il n'est techniquement PAS COMPLIQUÉ de ménager toutes
les 5 maisons un passage pour franchir les barres de lotissements. Si on
n'y prend pas garde en effet, les maisons s'agglutinent le long de la route
et empêchent l'accès à la forêt, aux bois ou
à la campagne qui est à l'écart de la "rue" ou encore
oblige les piétons à parcourir toute une rue pour trouver
un accès. Les lotissements en escargots sont une rue enroulée
sur elle même alimentant des "murs de maisons + jardins clôturés"
qui obligent un piéton à parcourir au bord des routes parfois
des kilomètres alors qu'un sentier passant entre les maisons réduirait
la distance à moins de 100m. Pour sortir de son lotissement, il
doit ajouter ce trajet obligatoire à chaque fois. Cela peut inciter
à prendre une voiture pour assurer des petites distances.
À la campagne, de nombreux prés et champs pourraient
être traversés, non seulement pour raccourcir des distances
mais surtout pour éviter les routes. À la campagne c'est
pire encore qu'en ville par ce qu'il n'y a pas de trottoir et les voitures
roulent très vite. Dans certaines régions touristiques, une
chicane permet de traverser facilement les clôtures à bétail
et un sentier de randonnée n'est donc pas alors un parcours d'obstacle.
Malheureusement les paysans n'aiment pas trop que "les touristes" puissent
passer chez eux et tendent plutôt à serrer les barbelés
et à bien les tendre. La campagne était plus perméable
à la marche à pieds à l'époque où chacun
se connaissait. Mieux vaut donc être maigre et petit avec des vêtements
moulants et kaki, c'est mieux pour passer les barbelés et moins
visible. En plus, en tenue de camouflage, on peut observer des animaux.
11-2 MODE DE VIE ASSOCIÉ À LA REMISE EN FORME DÉFINITIVE.
11-21 EST T'IL POSSIBLE D'INTÉGRER LES
TRANSPORTS?
Autant que possible, nous devrions diriger les choix de vie de sorte
à pouvoir associer son travail à des déplacements
musculaires: non seulement ça nous donnerait une pratique quotidienne,
mais en plus, qui aurait une utilité, une aide donc à la
motivation pour y faire (sans compter l'économie d'énergie
et de frais financiers que ça ferait de ne pas alors utiliser de
voiture). Une astuce à adopter si la voiture est impérative:
la garer dans un endroit facile d'accès (comme ça on réduit
le souci de devoir poser sa voiture), en un lieu assez éloigné
pour permettre 30 à 40 minutes de marche avant d'arriver au travail.
Ce n'est pas du temps perdu: ça donne un sens pour marcher et souvent
évite de pinailler dans des rues encombrées et cela retranche
toujours un peu de kilomètres à la voiture.
Cette solution ne semble pas toujours applicable: le lieu des boites
à travail et les alentours des habitations humaines est souvent
hostile aux modes de déplacement sans voiture. Quand au travail,
il se trouve souvent soit en zone rurbaine soit en périphérie
de ville (lieux également hostile à la marche ou au vélo).
La vie urbaine (centre ville) est plus simple (possibilité de
faire beaucoup de choses en marchant), dans le film "Super Size Me" est
révélé par exemple que le New Yorkais marche 8km/jour
en moyenne.
La vie à la campagne permet parfois la pratique sportive, sauf
dans le cas de lieux touristiques ou particulièrement pittoresques
(avec donc quelques sentiers, et routes préservées).
À la campagne nous sommes généralement plus sédentaires
qu'en ville. Les distances sociales sont trop grandes: tout se fait en
voiture. On ne peut faire que du sport inutile, en faisant exprès
d'aller marcher ou faire du vélo... sauf dans des cas assez marginaux
(campagne avec passage de piste cyclables, lieux touristiques). Mais si
nous sommes en zone industrielles ou agro-industrielle, les sentiers et
les chemins praticables, voir les petites routes manquent, et nous devons
cohabiter avec des bolides sur des routes qui circulent beaucoup du fait
que généralement les habitants des campagnes ont un mode
de vie urbain avec simplement 100km/jour de voiture pour aller au travail.
On en arrive alors à faire du fitness dans son jardin faute de prendre
la voiture pour aller au départ d'un sentier à quelques dizaines
de km de là.
Dans ce cas là il existerait une astuce: avoir un véhicule
qui est entre le vélo et la voiture. Cela existe sous le nom de
vélomobile (tricycle avec carénage). Ce véhicule est
hélas assez cher et son usage n'est fiable que dans les pays plats:
l'engin est "trop performant" en descente et exige obligatoirement un freinage
alors qu'en côte, la lenteur peut être pire que celle d'un
vélo, ce qui signifie des vitesses de piéton sur les pentes
raides qui sont fréquentes (ponts, rue en pente, collines). Une
variante hybride pensée pour aussi permettre de faire un effort
régulé et dosé à son niveau serait la fitnesscar,
où vous rouler essentiellement au moteur en côte sans être
lent (au moins 15km/h), au frein moteur en descente sans être rapide
(vers 30km/h), et soit au partiel frein moteur soit avec de l'aide moteur
sur le plat, en stockant ou utilisant de l'énergie. L'idée
fait peu à peu son chemin mais se heurte encore à la rareté
des lieux où le contexte routier permet à un véhicule
de petite taille et aussi lent qu'un vélo d'être "à
l'aise" sur les routes où règnent des véhicules 2
à 3 fois plus rapides et 10 fois plus lourds (donc 40 à 100
fois plus énergétiques).
la voiture électrique devrait pourtant apporter une solution
technologique: des batteries qui sont fiables pour un véhicule 100
à 200 fois moins exigeant, même si cette solution reste encore
un peu juste pour les voitures "normales" qui ne sont en fait pas normales
(bien trop puissantes et lourdes par rapport aux besoins réels)
Le manque de temps, et aussi le coût en motivation du sport artificiel non utile, non intégrable en tant que moyen de transport est un problème qu'on peut compenser par la qualité des séances: il est possible si on "cible" avec précisions les zones d'efforts sensibles à l'entraînement d'obtenir plus vite des effets gratifiants.
11-22 ÊTRE PRÊT POUR LA CRISE ÉCOLOGIQUE?
La crise écologique pourrait aboutir à une meilleure
desserte de tous les lieux d'habitation à distances
sociales importantes, autres que les centres villes donc, en sentiers et
véloroutes. Mais les distances restant grandes tant que la proximité
de service ne reviendra pas peu à peu avec toute une réorganisation
du travail et du commerce -il faut bien compter 20 ans au moins-, on y
circulera alors en marche à pieds plus tram ou train ou en quelque
chose de mieux que le vélo. Il faudrait assurer des moyennes horaires
d'au moins 50 km/h. Seules quelques vélomobiles parviennent actuellement
à ce niveau, en région plate. Cet exploit serait bien plus
facile avec un véhicule collectif du genre vélotrain. Si
le monde est riche on pourrait retomber dans la sédentarité
du fait que il y aurait des moyens de transports très ramifiés
(de type translateurs, l'équivalent rural des ascenseurs, associés
aux tramways et aux trains). De telles structures n'empêcheraient
cependant plus la pratique du vélo, de la marche et d'autres sports
de locomotion "à faibles coût de motivation" comme actuellement
le font les nuisances de la "bagnole". Nous aurions alors le choix de nous
déplacer physiquement ou de ne pas nous fatiguer, de prendre la
pluie ou non. Il y a une grande différence entre pouvoir choisir
et être obligé. Si on peut choisir, pouvoir compter sur des
services de transports quand on a un coup de fatigue ou une météo
mauvaise change complètement le vécu des voyages pourtant
majoritairement fait autrement, car on ne les subit plus. Cela ne semble
hélas pas prêt de se produire de sitôt. On passera plutôt
par une phase de transition où la voiture sera chère, donc
plus rare, mais sans être remplacé par des structures de transport
alternatives: nous aurons alors des automobilistes plus énervés
encore car obligé de se ruiner dans leur véhicule. À
cette époque, qui risque de venir bientôt, il sera peut être
très salutaire de pouvoir alors parcourir de grande distances à
pieds ou à vélo, ce qui redeviendra assez vite moins difficile
psychologiquement du fait de la décroissance de la circulation,
mais les distances et la difficulté physique seront les mêmes
ainsi que les aléas climatiques. On peut cependant penser qu'assez
vite il s'organisera des transports collectifs, mais ils seront encore
d'un usage contraignant.
Être en forme à ce moment là sera un atout précieux,
une raison de plus d'être apte à ce type d'effort le moment
venu, car si cette situation arrive, il sera plus difficile, dans le contexte
de pauvreté qui l'accompagnera de se rééduquer à
l'effort, ça serait trop dur d'un coup de répondre aux besoins
immédiats. Ceux qui n'anticipent pas risquent de se trouver coincés
géographiquement un bon bout de temps, même à quelques
kilomètres d'un noeud d'échange social!
11-31 La MARCHE À PIEDS.
On ne pense pas facilement à certaines évidences. La
marche est aussi un moyen de transport et nous ne devrions pas l'entraver.
La mode incite les femmes surtout mais aussi les hommes à porter
des chaussures handicapantes. La présence d'un talon, le bout en
pointe, et la rigidité de la semelle rendent bien plus fatigante
la marche. L'isolement sensoriel et la rigidité des chaussures coupe
le contact énergisant au sol, auto-massant et étirant tous
les petits tendons du bas du corps (la souplesse). En campagne, le besoin
de "propreté" interdit le moindre écart en dehors des "routes
à voitures" et rend la marche stressante par son contexte de limace
soumis à la présence de bolide, avec de plus, parfois, un
certains coté humiliant.
Il n'y a pas que les chaussures, mais aussi les vêtements. Souvent
ils entravent la circulation du sang ou limitent la souplesse au niveau
des genoux, parfois ils rendent difficiles la régulation thermique.
Nous devrions porter des chaussures qui nous donnent le sensation de
marcher pieds nus, avec les orteils bien écartés pour pouvoir
finir le mouvement de propulsion de la marche, le talon non surélevé
pour pouvoir poser les pieds sans donner des coups dans le bas du dos,
et l'avant du pieds et l'arrière séparé par une articulation
ou une semelle très souple. De telles chaussures existent parfois
mais ce sont plus des curiosités. Une marque de chaussure a même
fait une chaussure qui ressemble à un pied nu.
J'ai bien envie de vous conseiller de marcher pieds nus: mais le contexte
social et climatique ne le rend pas simple, car il n'est pas facile de
passer l'hiver sans perdre la semelle naturelle qui se constitue en restant
pieds nus: il faut plusieurs années pour qu'elle soit bien fonctionnelle.
Avoir une semelle naturelle aux pieds demande autant de quotidienneté
et de constance que pour l'entraînement en endurance: être
pieds nus l'été et chaussé l'hiver ne permet pas d'obtenir
la semelle naturelle. Il n'est pas facile de gérer le port ponctuel
de chaussures que l'on quitte et remet sans arrêts. En ville on pourrait
aller assez souvent dans des lieux chauffés pour que la marche pieds
nus soit possible toute l'année dans le cadre d'une vie sociale
qui sans le détail de la bizarrerie de voir des orteils à
l'air pourrait être normale. Pour les crottes de chiens il suffit
de rincer de temps en temps dans les caniveaux ou demander au cantonnier
de diriger le jet sur vos pieds. C'est plus sociable que d'aller faire
un petit tour dans un grand magasin de produits de beauté équipé
de moquettes et de faire "frotte frotte"...
Dans les zones un peu rurales, il nous faudrait des chaussures faciles
à mettre et à enlever pour être au moins pieds nus
par fractionnés, mais ce n'est pas facile avec la saleté
qui entre alors dans les chaussures, le fait de les tenir à la main...
etc.
Marcher pieds nus ferait pourtant grimper la conscience humaine, car
il faut de la vigilance et cela permet de connecter son esprit au temps
présent. On sent bien mieux son corps. Marcher pieds nus est une
certaine forme de yoga, ou de méditation. Ce dernier yoga consiste
également à rester en permanence informé du temps
présent (marche consciente, si on défaille sur ce critère
on se blesse souvent et on "gagne un coup de cogne").
Si la mode de la marche pieds nus prenait, ce qui serait tout de même
un exploit physiologique pour beaucoup de gens, elle serait sans doute
accompagnée d'une véritable crise spirituelle dont notre
planète à peut être bien besoin. Mais attention, ça
ne veut pas dire fumer aussi la moquette. La révolution des années
1968 est un peu partie... en fumée.
11-32 LES "VÉLOS"... vélos de course,
vélo normaux, mi-vélo mi voitures, vélo-trains....
Un tricycle à position couché avec carénage permet,
en endurance, du 50km/h sur route plane au lieu de 35 à 37km/h que
l'on ferait avec un vélo de coureur cycliste. Un vélo "droit"
type vélo de ville ou VTC ne permet lui que du 22-25km/h alors qu'un
vélo de type "randonneur" qui est un "course équipé"
n'est que 2 à 3 km/h moins rapide que le vélo de course classique.
La préférence du vélo debout au vélo de
course plus penché en avance semble physiologique. Je me suis posé
longtemps la question jusqu'à que je découvre que je me fatiguais
plus si je limitais mon allure pour simuler une personne non entraînée
(en m'interdisant par exemple plus de 100 pulses/minutes pour rester vers
120 watts): C'est une question d'appui: il faut appuyer sur les pédales
pour trouver confortable une position de vélo de course.
Quelqu'un qui n'est pas fort en vélo se redresse et présente
un freinage du à l'air qui diminue encore le rendement: il perd
en puissance et en efficacité! La vitesse moyenne peut alors chuter
d'un facteur 2 (faire 15 à 18km/h au lieu de 30 à 34)
Une catégorie de vélo permet de conserver une position
optimale quelque soit la puissance, c'est le vélo couché.
Cette position est même plus agréable quand on a plutôt
peu de puissance, ce qui est le cas quand on ne fait pas de la compétition
mais qu'on fait de longs trajets, ou qu'on n'est pas athlète. Ce
type de vélo pourrait donc être une solution de transport
en permettant de rester efficace en faible puissance et en tel cas de rester
dans les 30km/h. Souvent les gens n'osent pas en faire, car ce vélo
est aussi moins maniable. La solution est peut être d'adopter cette
position pour les transports en communs et les tricycles et de garder les
vélos ordinaires pour les petits trajets souvent urbain et conquérir
la zone actuellement parcourue en voiture, les zones mi rurales mi urbaines
avec des vélos couchés, des tricycles couchés carénés
et des transports collectifs qui en seraient inspirés.
Le vélotrain, associant une dizaine de personnes dans
le même effort pourrait monter à 75km/h sans trop sacrifier
de confort.
Cotés records les vélos traditionnels de piste se traînent
dans les 43km dans l'heure en amateur et autour de 50 en professionnel
alors que les engins carénés on depuis belle lurette dépassé
le 80km/h, et même le 90km au record de l'heure, ils ont largement
acquit l'aptitude à perdre des points de permis sur les portions
de route les plus rapides du réseau routier, ponctuellement les
vitesses peuvent être plus importantes, du 120 à 130km/h obtenus
dans des sprints longs!
Cela illustre la performance que l'on pourrait obtenir dans un monde
"futuriste" où la majorité des gens sont en forme avec des
"vélos" qui roulent bien, bien qu'à mon avis la solution
serait plutôt dans la fluidité et des vitesses plus modérées
compatibles avec la quiétude sociale sur les voies de communication
(imaginez les véloroutes avec des vélo plus rapides que les
voitures et une sortie de route en bas d'un virage à 120km/h d'un
"vélo"...).
L'idée de "fitnesscar" est celle d'un véhicule hybride
mi musculaire mi électrique où l'on tente d'avoir une vitesse
proche de la vitesse moyenne, autour de 25 km/h et de récupérer
l'excédent d'énergie que l'on a sur le plat et surtout sur
les descentes pour NE PAS RALENTIR dans les côtes. Pour un engin
carénés, 25 à 30km/h ne consomment pratiquement pas
en frottements de l'air, alors que dévaler des descentes consomment
pratiquement toute l'énergie potentielle qu'on avait en stock sous
forme de poids en altitude. Si on descend lentement on peut transférer
cette énergie dans une batterie dont les performances sont devenues
suffisantes pour ce gabarit de véhicule 10 à 20 fois plus
petit et 100 fois moins puissant qu'une voiture électrique conventionnelle.
Ensuite, en côte on relâche ce stock d'énergie qui
sinon serait partie en "vent" et on maintient une vitesse "de vélo
sur le plat". Ainsi, on évite le danger de dépasser des vitesses
de 30, on exploite mieux des parcours qui demanderaient du freinage puis
des accélérations (petites routes tortueuses de campagne),
on est moins dangereux sur les véloroutes (on peut même, si
il y'a du monde se limiter à 15km/h mais pédaler à
son rythme en se mettant de coté de l'énergie). Et enfin,
l'obstacle majeur des moyens de propulsions "musculaire", la lenteur en
côte est gommée. Si on complique beaucoup le véhicule,
en le rendant plus coûteux et consommateur de batteries, il est sans
doute le moindre mal possible si faire du vélo normal est trop dur
et que le seul moyen de transport serait alors... une voiture conventionnelle.
En outre, la fitnesscar serait le moyen pour ceux qui n'ont pas encore
acquis l'endurance et la puissance aérobie, de travailler juste
leur dose d'intensité et de durée pendant les trajets (les
essais de fitnesscar de 2008 2009 indiquent qu'une personne de 90Kg faisant
80 watts en endurance, donc dans les 1 watts par kilos de la moyenne des
sédentaires) contribue à 1 tiers de la consommation d'énergie
exigée par sa fitnesscar, et ce dans la pire des conditions (habitat
à 900m d'altitude, accès par une pente à 15%, Trajet
avec un peu plus de 1000m de dénivelé à forte pente,
et lieu de travail en plaine)
Une personne normalement entraînée devrait quasiment arriver
au bilan énergétique équilibré. Et même
si au début il faut un apport d'énergie, il est de l'ordre
de 500wh par jour, ce qui n'est même pas la consommation journalière
de certains modems ADSL!
11-33 Si nous le voulions... (Collectivement)
Nous pourrions avec la propulsion musculaire égaler la
performance des voitures en roulant à plus de 38km/h de moyenne
cumulée sans toutefois atteindre systématiquement des vitesses
mortelles...
En vélo ordinaire cette vitesse est un exploit mais nous pourrions
beaucoup améliorer le vélo, comme déjà
le vélo couché...
Collectiviser augmente encore la vitesse.
Imaginons que le vélo soit considéré comme un
réel moyen de transport. Il y aurait aussi de "l'aménagement
dédié du territoire" qui lui serait spécifique comme
cela est le cas pour la voiture. Actuellement le vélo utilise une
infrastructure qui n'est pas optimisée pour lui. Il y a parfois
quelques rares véloroutes, mais qui restent dans le domaine de l'exceptionnel
et qui sont rarement "au point". Souvent, si on y roule vite on s'y met
en grand danger, à tel point que les cyclosportifs redoutent d'être
obligés de les prendre. Les routes nationales en plaine et les autoroutes
pourraient faire l'affaire si il n'y avait pas les voitures, mais à
condition de repenser le décor: border les routes de haies et d'arbres
pour protéger du vent et du soleil alors qu'actuellement nous transformons
les routes en désert brûlants. Il pourrait, de plus, y avoir
des abris linéaires, bien que des arbres puissent partiellement
jouer ce rôle. Les vélos ont moins besoin de largeur que les
voitures, mais plus besoin de qualité. Il faut cependant une certaine
largeur qui manque dans les véloroutes actuelles pour que des cyclistes
de niveaux physiques différents ne se gênent pas. Suivant
la condition physique et l'humeur du moment, la vitesse varie en effet
du simple au double: la disparité de vitesse est importante. Il
est encore plus difficile d'intégrer des piétons. Une véloroute
n'est pas une piétoroute ou ni l'un ni l'autre. Sur le plan de la
vitesse le vélo est plus près de la voiture que des piétons,
et sur le plan de l'inertie il ressemble encore plus au train, il a d'ailleurs
le même rapport puissance que le train en général (le
train est souvent dans les 3 à 5 watts par kilos seulement, mais
monte jamais de pentes raides, il présente très peu de frottement
de l'air par rapport à sa puissance totale, du coup, un train corail
ne consomme pas plus d'énergie mécanique par passager et
par kilomètre qu'un vélo, ou à peine plus, dans les
10wh/km, et le TGV, avec 40wh/km par personne est bien moins rentable:
aller aussi vite coûte cher. Malgré tout, c'est au niveau
d'une voiture bien remplie qui roule 4 fois moins vite en moyenne).
Pour franchir les dénivelés il y aurait des gros gains
de temps si il y avait beaucoup de ponts suspendus voir des petits tunnels
pour éviter les dénivelés. Ça serait beaucoup
de travail, mais moins que pour les routes. Si l'on consacrait autant de
travail aux véloroutes qu'actuellement nous passons de richesse
dans la voiture, on gagnerait au moins la santé et la pureté
de l'air. Des véhicules adaptés au transport collectifs,
motorisés, mais dimensionnés sur la propulsion musculaire
seraient très économiques et éviteraient que faire
des efforts pour se déplacer soit obligatoire. Ça serait
facultatif mais bien plus agréable de le faire, d'une part, et en
plus, les moyens de transports seraient plus économiques. Par contre
oui, il resterait des "routes", mais elles seraient plus simplement dédiées
à des véhicules lourds et lents et donc moins sophistiquées
que les routes actuelles.
En revanche, les véloroutes et les voies de circulation pour
véhicules légers (moins d'une tonne, et moins de 10 watts/kilo),
seraient conçues comme des petites voies ferrées, évitant
les pentes, prenant les lignes droite grâce à des ponts et
tunnels, et faisant des correspondances avec des funiculaires pour franchir
les gros dénivelés.
Avant que la voiture s'impose, on pensait, dans les années 1920
qu'il y aurait des pistes couvertes qui auraient relié les grandes
villes, à l'usage des cyclistes. De telle structures, si elles avaient
existé auraient banalisés les moyennes horaires de plus de
30, voir 40 et ce sur plus de 100km, avec certains vélo couchés.
En vélo on perd moins de temps à tourner en rond
pour se garer, donc la moyenne horaire est bien plus proche de la vitesse
de circulation. Nous n'irions pas aussi vite que des voitures sur autoroute
sur les grandes distances mais par contre bien plus vite en ces lieux actuellement
embouteillés et où les voitures perdent leur efficacité,
devenant même dans les villes aussi lentes que les piétons
entre A et B. Si de tels transports tardent à apparaître c'est
par ce que les voitures actuelles bloquent encore les voies de circulation
et maintiennent la tyrannie du "tout voiture": dans un monde "tout voiture",
aucune solution de transport n'est bien viable: soit à cause des
voitures qui gêne, soit à cause du manque de possibilités
de trajets en dehors des routes.
Une voiture va de A à B en prenant le plus long chemin en ville,
le piéton lui les rejoint quasiment en ligne droite. Remarquez aussi
que pour désengorger le trafic on multiplie les boucles, les rond
points, les dérivations: cela permet aux voitures de rouler plus
vite, mais allonge la distance et on ne fait que de stocker les voitures
dans un espace d'attente en leur donnant des km à avaler: entre
A et B la vitesse est augmentée mais la distance aussi. Il se constitue
un enfer routier entourant les villes, même avec la volonté
actuelle de désengorger ces villes nous n'obtenons à l'heure
actuelle qu'un tout petit noyau de quiétude au centre.
Cet enfer routier très laid est propice à la violence
et au vandalisme et bloque alors les solutions qui seraient logiques: poser
la voiture en périphérie et continuer en bus ou en vélo...
louer un moyen de transport adapté à la ville (mini voiture
ou vélo, prendre le taxi. Dans les zones entourant les villes on
reste en sécurité dans sa voiture et on tente d'approcher
le centre, et autour du centre, ça reste la... (Mot populaire faisant
allusion aux rejets de matières organiques expulsées à
la défécation)
Des régions qui pourraient être perméables à
la marche à pieds ne sont parcourue alors qu'en serrant les fesses
de peur d'en perdre la peau. C'est un effet indirect du tout voiture.
Avec la propulsion musculaire et sinon des petits gabarits pour les
transports (encombrement similaire au vélo + remorque), ces détournements
ne seraient plus nécessaires: les distances sociales redeviendraient
un peu plus petites, et la laideur automobile n'entretiendrait plus la
violence en zone périphérique.
Il est essentiel, dans les lotissements et les zones rurales que le
terrain soit perméable à la marche à pieds, et pourtant,
même à la campagne, ce n'est pas le cas, et parfois il faut
faire des km de marche sont nécessaires pour aller à
un autre point distant de 80m à vol de chauve sourie simplement
par ce qu'il n'y a pas d'espace entre les maisons, que le lotissement s'est
organisé en coquille d'escargot, avec comme seule option de passer
à pieds où passe les voitures. Alors, des voisins du même
lotissement prennent leur voiture pour contourner la barre de maisons qui
les séparent d'un voisin pourtant à portée de miaulement
de chat.
Nous pourrions avoir une société basée sur les
transports musculaires de type train + vélo + confort en vélo
(véhicule à pédale caréné) qui soit
rapide et moderne, et aussi bateau.
Les bateaux croisent dans les 10km/h à 13km/h dans la plage
"exploitable au long cours" qui est celle des efforts modérées.
Une barque traditionnelle dépasse facilement 8km/h pour un effort
qui à pieds n'en donnerait que 6. La version collective de bateaux
à passager va vers 15km/h sur les eaux intérieures, avec
une consommation par personne équivalente au vélo sur route
(dans les 7 à 10 wh/km, il faut 80 CV pour 600 personnes) Beaucoup
de villes sont traversées par des rivières et le bateau pourrait
relier des points de la ville bien plus efficacement que bien des transports
sans monopoliser des rues dédiées aux piétons.
Il n'a même pas fallu 2 heures pour relier en barque Collonges
à Feysin (traverser de part en part l'agglomération lyonnaise
et 20 km), dans le sens de la montée il faudrait 2h30 en tenant
compte d'un petit courant... et pourtant ce n'est que des barques. Les
bateaux à passager sont 2 fois plus rapides et les durées
deviennent concurrentes avec celle du métro.
Un tel monde plein de vélos, de barques, de mini-voitures
(attention MINI-VOITURES) et de transports collectifs serait au même
niveau technologique que le notre, et offrirait un confort de vie MEILLEUR
en tout point de vue. Quelles seraient les contraintes en effet. Peut être,
ponctuellement de charrier des trucs très lourds? On pourrait en
ces situations rares louer un véhicule dédié. Rouler
plus lentement? On le pense car il serait difficile de faire des moyennes
de 90 à 100 en faisant que de l'autoroute, mais pourquoi ne pas
marier l'autoroute avec des rames de ferroutage transportant les mini-véhicules?
Ça serait plus logique et en plus, plutôt de de faire baisser
la moyenne à parfois 70km/h à cause de la répétition
des pauses dodo dans les aires de service nous roulerions en nous reposant
sans avoir à conduire, ça serait moins dangereux et plus
rapide, et moins fatiguant.
Sur route les moyennes seraient comparable au vélo de course
"tour de France" donc égales à celle de voitures qui perdent
du temps à se coincer dans les villages. Des véhicules de
gabarit réduits iraient moins vite mais se "traîneraient"
mieux dans les petites infrastructures, et à l'échelle des
parcours de quelques dizaines de km sur réseau routier "normal",
secondaire, la différence de temps par rapport à maintenant
serait quasi nulle.
Ainsi pensé, ainsi qu'on les pensait d'ailleurs assez souvent
au début des années octante les moyens de transports étant
la base de la communication et des échanges seraient moins puissants
mais mieux optimisés et donneraient la même fonction sociale
avec moins d'énergie, moins de nuisances. Au change, nous n'avons
vraiment que très peu à perdre par rapport à ce que
l'on gagnerait en commençant par réduire le nombre et le
gabarit des voitures.
Le véritable problème est cérébral en fait.
Il suffirait d'une entente globale pour qu'un tel réseau social
se forme, mais actuellement nous n'avons que le résultat d'une autre
configuration sociale qui reflète d'une certaine manière
l'état d'esprit d'une civilisation qui a fait une indigestion de
technologie facile avec la venue du pétrole.
Et comme plus il y a de consommation plus il y a de fric à "pomper",
le gaspillage ressort toujours gagnant de la volonté de "faire du
fric" avec tout. À tel point que croissance et pollution sont liés.
Les transports sont la base de toute production, communiquer,
fabriquer et travailler en quoi que ce soit consommerait moins de ressources
pour un même niveau technologique si les transports consommeraient
moins. On aurait même un environnement plus sain car nous aurions
une vie plus équilibrée, avec moins de nuisances et l'énergie
engloutie par les transports serait moindre, il en resterait plus pour
d'autres avancées techniques, telle la recherche fondamentale. Les
moyens de transports pourraient tout de même être mécanisés,
mais si ils sont basés pour pouvoir satisfaire à la propulsion
musculaire (fonctionner en utilisant seulement 2 à 4 watts par kilo
de passager), ils consommeraient peu pour transporter ceux qui ne veulent
pas ou ne peuvent pas pédaler et généraient moins
de nuisances.
Nous sommes passé à coté d'une qualité
de vie bien meilleure et d'une civilisation autrement plus avancé
en nous enfermant dans des voitures trop puissantes, trop lourdes et nous
isolant des rencontres fortuites de proximité, pour tourner
en rond plutôt que de consacrer notre savoir faire technologique
à la découverte de l'univers et au confort de tous...
Un débat qui ressortira de plus en plus avec la prise de conscience
écologique qui commence à venir comme la logique de survie
future... Mais négliger la technologie serait dangereux. Cette dernière
commence à supplanter la voiture puisque les jeunes socialisent
avec internet et le téléphone mobile, des autres objets qui
sont un peu alourdis par la logique commerciale (75% de l'énergie
des programmeurs sert à traduire le logiciel pour des tas de machines
non compatibles). Dans ces technologies nous avons aussi un facteur 4 à
10 à gagner en économie en fixant des normes et des standards
(en l'état actuel nous ne devrions plus, depuis l'an 2000 trouvé
d'ordinateur qui consomme plus de 3 watts, 10 avec un grand écran).
La technologie est une fonction évolutive, un outil de survie
au même titre qu'un organe dédié à une espèce:
les oiseaux ont des ailes pour voler et trouver leur nourriture, il y a
des cils pour éviter que les poussière rentrent dans l'oeil,
et les civilisations ont (enfin en principe) de la technologie et des vaisseaux
spatiaux pour aller de monde en monde et détourner de leur route
les astéroïdes qui percutent la terre tous les quelques milliers
d'années et éviter des apocalypse et des déluges répétés
(ces derniers font régresser à chaque fois, sinon, la civilisation
à un stade pré technologique, voir préhistorique ou
pire, on ne s'en rend pas compte actuellement car notre civilisation est
très jeune, un simple éclair dans l'histoire de la vie).
La technologie, c'est peut être un moyen d'assurer la survie d'une
conscience évoluée par rapport aux cataclysmes cosmiques
(astéroïdes, mort de l'étoile).
Ces ailes là, celle qui permettent de voler dans le cosmos
n'ont pas encore poussé sauf si secret militaire (espérons
cependant que nous ayons déjà des propulseurs à antimatière
éjectant du silicium à 500km/s pour aller décrocher
du ciel les astéroïdes qui risquent de nous tomber sur le coin
de la gueule, ces derniers ayant une fâcheuse tendance à frôler
la terre un vendredi 13, comme en avril 2029 par exemple, ça peut
porter malheur).
Nous aurions du pédaler un peu plus et moins faire de voitures
pour mieux éviter les chutes de pierre et considérer plus
tôt le pétrole comme un trésor: tout ce qui est épuisable
est d'une valeur inestimable... Nous aurions ainsi pu mettre 1000 ans au
lieu de 200 pour consommer la même quantité de pétrole.
Nous aurions ainsi eu plus de facilité plus longtemps pour les activités
de recherches sans dégager plus de déchets, et en tout cas
bien moins d'un coup, donc aussi moins de problèmes. Les problèmes
seraient apparus plus lentement et auraient peu être géré
plus facilement. Maintenant, nous sommes sur une planète malade
et notre technologie a pris du retard et une grosse partie de notre énergie,
si ce n'est pas la totalité sera bientôt employée à
gérer la catastrophe écologique. Nous n'en sommes même
pas encore là, cars ce que nous sauvons c'est seulement le système
économique qui est un drain des richesses financières vers
une oligarchie minoritaire. Nos recherches en psychologie nous sert plutôt
à manipuler les foules, les progrès techniques à nous
battre entre nous, et la vie est plus chère car la nature est devenue
ingrate puisque endommagée (une aubaine pour l'oligarchie, ça
crée des services de luxe et des besoins): il nous faudra maintenant
plus de temps pour construire nos soucoupes, découvrir le transfert
hyperspatial et mettre au point les prévisions de météo
cosmique afin de prévoir les plis propices aux voyages...
11-34 Avant les soucoupes, voyons donc du coté des vélos ce que l'on peut faire.
Actuellement le coté utilitaire du vélo n'est pas bien
acquis: il est rare en effet de trouver un vélo pensé comme
un vélo de compétition ou autrement dit optimisé,
tout en étant prévu pour rouler utilitaire. Un tel vélo
serait quasi identique à un vélo de course au détail
près qu'il est lesté de garde boues, de lumières,
de porte bagage et de sacoches. Ça paraît bête comme
cela, mais les vélos adaptés aux transports sont souvent
bien plus limité: puisque on ne recherche pas la performance on
néglige trop la biomécanique.
L'état d'adaptation physique à l'effort qu'il est possible
d'obtenir d'une pratique quotidienne est alors limitée également
car on ne peut pas s'entraîner "comme il faut".
Si on aime la performance en vélo, même si on a un super
vélo tout carbone (ou un très bon en acier c'est aussi bien,
mais plus cher) pour l'été, la performance du vélo
de course sera aussi à chercher dans la bonne adaptation du biclou
hivernal... Sinon, on aura, l'été, avec le même vélo
de course... moins la forme et on n'ira même pas aussi vite qu'avec
un vélo de randonnée à sacoche, à cause du
manque d'entraînement!
Quand on recherche la performance, on s'aperçoit que on paye
des fortunes pour 1 ou 2% de mieux en vitesse, alors que c'est des
dizaines de % qui se jouent sur le fait de oui ou non pouvoir pratiquer
correctement sur un autre matériel que l'on relègue au rang
de "vélo pourri pour ne pas se le faire faucher"... Lourd,
"pourri", peut être, mais avec un soin sur la position, et ce qui
permet de "charger correctement" son organisme.