1- Le besoin à combler: La recherche de spiritualité.
Les occidentaux ont un manque de spirituel dans leur vie, ce qui les
pousse souvent vers des centres zen ou bouddhistes qui offre mieux qu'un
dieu "avec sa grande barbe" d'une religion chrétienne vidée
de sa substance...
Bien que l'essentiel est enseigné dans ces centres, (si encore
ils ne sont pas récupérés en centre de stages à
150 euros/jour), en ce qui concerne l'attitude mentale (association concentration
et perception dans le présent) il subsiste quelques manques.
- Une attention particulière à la santé
physique qu'on oublie mis à part la cure de thé vert ou les
prétextes pour jeûner, moyen facile d'illusion d'état
de conscience modifié.
- La conscience écologique moderne qui est de plus toute empreinte
du marketing vert et des tendances "bourgeois bohème" mais, généralement
non intégrée dans les pratiques quotidiennes, et à
un sens pas assez large (l'écologie c'est aussi mental, c'est aussi
dans les liens nous - les autres).
- L'intégration du sport, ou sa reconversion ou son association,
à une démarche à la fois spirituelle et à la
recherche d'une santé équilibré, car effectivement,
corps, mental, et esprit vont ensemble et dans la quête spirituelle,
on ne se focalise bien souvent que sur l'esprit, en dehors de certains
régimes alimentaires et on oublie d'intégrer l'activité
physique qui apporte l'équilibre.
1-2 La santé et l'écologie ou santé
collective.
Les "adeptes" du mode de vie occidental moderne ont BESOIN de faire
de l'activité physique: ils sont malades de trop rester assis et
assistés mécaniquement. Ils doivent corriger cela sous peine
de continuer sinon un processus de dégénérescence
déjà bien entamé. Ils ont aussi besoin, pour des raisons
autant individuelles comme la santé, que collectives comme l'écologie,
de réduire leur dépendance vis à vis des engins motorisés
qui offrent certes des services mais non une réelle liberté.
Redécouvrir le sport, et l'inclure dans la vie quotidienne via les
déplacements musculaires et certains travaux est une évolution
souhaitable, mais souvent difficile en raison d'un contexte hostile (horaires,
présence de voitures, distances sociales trop importantes, mauvais
temps). Dans ce dernier cas, une pratique de maintient de forme reste souhaitable
pour la santé, mais aussi pour profiter d'une performance physique
pour pratiquer des loisirs sans moteurs.
1-3 Le besoin d'une religion.
La religion est maintenant dépassée: c'est comme si l'humanité
n'était plus enfant mais adolescente. Nous assistons à la
contestation de toutes les religions et à l'extrême à
la montée du fanatisme. Les esprits en déroute s'orientent
vers des tas de croyances de remplacement souvent exploitées par
des "centre de yoga", des sectes, ou autres qui finalement le déroutent
encore plus en le guidant vers une illusion de pratique. Nous avons besoin
de remplacer les religions par une structure, des règles de vie,
une morale pour tenir une conduite responsable vis à vis du grand
tout et de la vie, à l'inverse exactement de ce que suggère
le marketing. La nouvelle "religion morale" sera peut être moins
tissée de croyances mais plus basée sur des lois morales
et l'écologie que l'on trouve "sur le champ". L'écologie
est une notion nouvelle pour l'humanité, car pour la première
fois, cette humanité devient une communauté logée
à l'étroit. Les relations d'interdépendance deviennent
évidentes et les conséquences du non respect de la nature
font maintenant pleuvoir les châtiments en guise d'éducation.
On commence aussi à se douter que la conscience matérialise
l'univers parmi un potentiel préexistant (observé à
l'échelle quantique), par extension, ce qui est dans notre esprit
influe sur le présent (en créant une causalité inverse
provenant du futur d'où les étranges coïncidences qui
mènent à réaliser notre souhait). Il n'y a pas de
dieu derrière tout cela, simplement des lois de cause à effet,
avec cependant des dimensions supplémentaires (double causalité)
qui sont dus à notre conduite (donc dans le fond à l'esprit
qui conduit notre manière de gérer l'existence). "Dieu",
sans la barbe serait l'amour...
Ce qui est réellement observé déjà dans
les laboratoires, c'est ce que la conscience a éclairé. Avant,
"la fonction d'onde" n'est pas réduite et il n'y a que des "tendance
à exister", des "potentiels" d'existence, d'où la dualité
onde - corpuscule. Les ondes sont des "ondes de probabilité". Le
pouvoir de l'esprit c'est de guider le destin vers ce qui est improbable
sans pour autant violer les lois de la physique pour construire la complexité
et accumuler du savoir à l'inverse des lois de la physique de la
matière "non vivante".
1-4 Contexte actuel:
la fuite du matérialisme occidental mène souvent à
une pratique s'occupant de l'esprit mais non de la santé (pratiques
spirituelles sans pratique physique à part "la cure de thé
vert") ou bien de exactement l'inverse (dans le cas du fitness avec musique).
La contestation d'un abandon de notre religion pour une autre importée
fausse la pratique par l'attachement à un certain exotisme
trouvé les pratiques. De plus les métaphores de ces religions
exotiques perdent leur sens évident puisqu'elle sont basées
sur le vécu d'une culture différente.
Or, une mauvaise santé, associée à une pratique
biaisé est un obstacle à une vie spirituelle. De plus on
confond souvent esprit et couche mentale verbale, qui structure le raisonnement
par des concepts entourant des mots et source de "pensée en chaîne",
on confond ainsi souvent calme mental avec torpeur ou sieste assise, et
méditation avec réflexion.
La pratique méditative comme physique est partie de la vie quotidienne,
ça nous l'oublions souvent. L'associer au sport, à la propulsion
musculaire utilitaire ainsi qu'à son monde quotidien est essentiel.
Les pratiques spirituelles importées ont été conçues
dans un monde non mécanisé: le monde d'avant 1950 sans aucun
doute pour des pratiques qui datent de plusieurs milliers d'années.
Il n'y a donc pas ou peu de pratiques qui corrigent le fait nouveau de
la sédentarité mis à part la pratique des prosternations
qui profite réellement si on est déjà quasi athlétique!!!
certaines retraites avec 4000 prosternations par jour équivalent
en effet à faire 100km par jour de course à pieds à
10km/h. Quelques prosternations sont suffisantes pour garantir la possibilité
de s'agenouiller et de se relever à 70 ou 80 ans et à garder
une condition physique qui ferait des miracles si elle était observée
en occident, telle la possibilité d'aller aux WC turc. Parfois,
c'est devenue "une gymnastique" chez des non croyants, c'est simple, ça
ne demande pas autre chose que des patins pour les mains et les genoux
et ça évite de devoir aller voir un docteur, acte anodin
en occident mais qui risque de devenir hasardeux en cas de crise ou de
pauvreté, que l'avenir nous réserve peut être. Pensons
y tout de suite.
La partie mentale de la prosternation est, tout de même un sentiment
provoqué d'humilité vis à vis de son dieu, du grand
tout, de l'existence. Cette attitude mentale, dans la vie, aide au respect
de soi et des autres.
Une tendance à se focaliser sur le détachement et l'ascèse
mène parfois à négliger son propre corps, ce qui est
peu judicieux car celui ci, lors de notre existence nous accompagne, et
c'est lui qui nous permet de pratiquer. Comparez une séance de méditation,
comme une séance de sport, en bonne santé, et une autre faite
en mauvaise santé, en étant enrhumé, souffreteux,
ou assoupi par la fatigue, ou encore en état de faiblesse physique
(illusion de progrès dans les sensations mentales alors que c'est
que des effets de la fatigue) . Nous pensons souvent que notre corps ne
nous cause que des ennuis et qu'il faut nous en détacher car justement,
nous souffrons en l'utilisant car nous sommes désadaptés
à l'effort, aux mouvements, et de plus nous voulons coller à
l'image traditionnelle du méditant tenant une posture (justement
conçue pour apporter du confort de pratique mais en apportant des
points de contrôle de vigilance, 7 dans le cas du lotus) alors que
elle est inconfortable et source de souffrance pour nous (parfois cette
souffrance devient un sujet de méditation!). Bien que nous devons
nous préparer à abandonner le corps un jour, à notre
mort, nous devons, c'est un devoir, l'entretenir au mieux tant que nous
somme avec lui, afin d'en faire un allié. Avoir une démarche
spirituelle est d'abord se réconcilier avec la vie et la prendre
comme une aide, tout en lui faisant part d'un profond respect.
Cette recherche de bonne santé est ainsi bien différente
de régimes ou pratiques sportives qui sont, dans notre monde hélas
commencés non pas préventivement, mais pour corriger les
méfaits de s'être laissé allé dans la négligence
de sa personne. Un genre de régime que l'on pense juste provisoire
et qu'on délaisse des les premiers effets bénéfiques
pour retrouver la vie "normale" qui en fait est néfaste à
la santé.
La mauvaise santé? Est t'elle perçue comme t'elle? et
par rapport à quoi? La plupart des gens ne se rendent pas compte
à quel point ils sont loin d'une santé favorable à
une vie de qualité bien qu'officiellement ils sont en absence de
pathologie. Il leur manque la référence et le confort matériel
donne une certaine illusion de qualité de vie, mais un bon point
de repère serait celui des performances physiologiques en accord
avec le potentiel génétique et la conception des organes...
L'adaptation à l'effort, la souplesse, sont des critères
de santé et de confort physique que nous avons ignoré en
utilisant les moteurs, et même c'est une aubaine pour les vendre
(logique économique, rendre dépendant est assurer une richesse).
Nous ne sommes pas à l'aise dans un corps qui souffre au moins effort
et qui ne supporte aucune posture stable et ceci constitue un obstacle
à tout ce que l'on souhaiterait faire.
Méditer et prendre conscience est aussi quelque peu subversif,
ça risquerait de faire des consommateurs qui découvrent leur
condition et ne mordent plus à la pub. Comprenez que on ne va pas
vous aider à découvrir cette voie ou alors la pervertir de
trucs commerciaux qui sont dans le sens inverse (stages de relaxation avec
musique sirupeuse, théories pseudo-scientifique et "cure de thé
vert").
Les habitants des pays riches sont artificiellement maintenus dans
une santé apparente par une technologie moderne, mais pourtant ils
sont, presque tous désadapté à l'effort, peu libres
de leur mouvement et très dépendants. Les éléments
extérieurs sont très agressifs pour eux qui craignent le
froid, le chaud, les efforts, les microbes... Le mode de vie qui en résulte
est quelque peu stérile, à l'image des appartements trop
confortables...
Ce mode de vie mène au syndrome métabolique (c'est le
sens non officiel ici, sens plus large que celui qui apparaît dans
la presse) qui provoque les désagréments suivant
- Obésité
- Corps ne correspondant pas à ce que l'on voudrait être
- Tout acte de la vie plus difficile, besoin de confort de compensation
donc vie cher qui coûte des ressources précieuses à
tous (problèmes écologiques liés à des besoins
modernes de plus en plus énormes).
La réponse à ce syndrome est de nouveau source de souffrance
- Régimes amaigrissants
- Vélo d'appartement en suant, en ayant trop chaud, en ayant
aucune gratification dans l'instant présent
- Bienfaits de courte durée car retour au style de vie précédent.
- Illusion et désillusion jusque dans les centres de méditation
ou l'essai de religions, utopies diverses ou changement de lieu...
Ce type de pratique est un conflit permanent entre son corps physique
et l'idée que l'on se fait de soi: une fuite impossible car on traîne
avec soi le problème qui est dans l'esprit lui même, alors,
on ne s'aime pas comme on est tout en étant ce qu'on ne voudrait
surtout pas être. Quand on ne s'aime pas soi même, nous ne
sommes plus en unité mais clivés entre différentes
parties "mon corps" "mon esprit"... les parties de nous même étant
en conflit, il y a peu de chance de progresser en quoi que ce soit et cela
entraîne vers une spirale de frustration sans fin... et vers des
maladies de type infarctus et cancer, carrément. Bien que ces maladies
soient favorisées par la mauvaise santé physique et la pollution,
elles sont grandement aidées par l'esprit d'ailleurs également
source des problèmes de santé et de pollution à la
base tant qu'on y est...
La méditation consiste à trouver le calme mental par la
concentration, avec beaucoup d'énergie (l'énergie de l'amour
est mise en oeuvre) et a obtenir une présence constante dans le
temps présent dite "attention vigilante" qui consiste à être
ouvert à tout ce qui se présente "ici et maintenant". La
concentration choisi un support ou un but: centrer tout son intérêt
sur un point ou une paramètre technique (mouvement). Au contraire,
l'attention vigilante est ouverte à "360°".
Ces deux types de méditation fonctionnent ensemble, la concentration
étant un outil qui favorise les conditions propices à une
attention réellement vigilante et non pas troublées par des
idées, des concepts, des jugements et tout ce qui découle
du fonctionnement mental et détourne du temps présent...
Nous pouvons constater que bien des sports peuvent s'associer avec
ces deux composantes de la méditation, surtout que cet état
mental est parfois même impératif pour justement pratiquer
bien coordonné, bien efficace, et en tirer bénéfice.
Sans vigilance et en état mental distrait on peut même faire
aussi simple que du vélo en se détruisant les genoux car
on ne sent pas qu'il y a une erreur dans le mouvement et la répartition
des forces!
Tout sport en général sollicite l'organisme, et est influencé
dans son exécution par la disposition mentale: Cela invite à
percevoir son corps: cela donne plus de "corps" à une pratique car
on découvre que l'ici et maintenant n'est pas que le monde extérieur
au corps, mais aussi à l'intérieur, que l'extérieur
et l'intérieur du corps sont ensemble, et qu'il en va de même
pour l'ensemble corps, mental, esprit.
Il est judicieux également d'entraîner son corps à
diverses épreuves "sub-maximales", Nous avons parlé d'adaptation
physique qui s'acquière en faisant des efforts, mais pas trop violent.
Il en va de même pour le froids, le chaud, les microbes, le corps
s'adapte à des conditions hostiles à celui qui s'isole trop
de la nature, et la vie est beaucoup plus agréable alors, plus vraie.
Bien sur, cela ne suffit pas pour mener une vie spirituelle, mais ça
aide.
Il est bon d'apprendre la méditation lors de séances assises
comme nous le ferions dans tout monastère ou centre zen, ou encore
centre de yoga, puis de continuer dans cette disposition d'esprit en pratiquant
un sport qui en plus équilibre les périodes d'immobilité
et une vie généralement sédentaire.
L'état d'esprit méditation et sport peut ensuite être
étendu à tout acte de la vie: travail, voyage, et j'ajoute
contact affectif et sexuel ou affectif seulement... Le sport est donc un
lien entre la méditation pure et dure et la méditation dans
l'action.
1-6 Quel sport choisir?
Tout sport est intéressant mais il en est qui conviennent particulièrement
à certaines composantes d'un travail méditatif.
Par exemple un sport très technique et impliquant une gestion
précise d'un équilibre et du métabolisme s'associe
bien avec un travail de concentration toujours associé à
l'attention vigilante: faire bien sans défaut de vigilance, avec
le risque de se fermer (focalisation sur le seul objectif ou l'enjeu).
Un sport sans difficulté technique et sans efforts intenses correspondrait
plus à une attitude de lâcher prise associée à
l'attention vigilante: la contemplation tranquille mais avec le risque
de se distraire (marche en réfléchissant, voir en bavardant).
Les sports comportant une composante de compétition, mais en
associant "compétition" avec "concentration et vigilance" peuvent
favoriser une attitude adéquate pour suivre une voie spirituelle.
La compétition implique des engagements, des défaites
et des victoires qui sont des occasions précieuses de travailler
l'humilité. La présence d'enjeu dans les sports de compétition
est un moyen de travailler sur l'attachement et les émotions qui
s'expriment alors dans une forme facilement identifiable, presque caricaturale.
La concentration et vigilance qui sert à la technique du sport doit
aussi, dans le cadre spirituel, englober les émotions. Souvent,
les athlètes arrivent par nécessité à cette
gestion globale pour des raisons techniques: ils ne doivent pas être
distrait ou handicapés par des émotions parasites qui leur
font perdre leur moyen et la continuité de conscience. Temporairement
il devient "pur", le jugement, le mal, le bien, l'espoir, la peur, l'orgueil
n'existent plus. Souvent, cette attitude mentale ne s'observe que durant
les épreuves et entraînements, et en dehors de sa vie sportive
l'athlète cesse de surveiller son mental. Si nous pensons, à
reporter cette attitude mentale dans "la vie" au lieu de l'isoler dans
la seule pratique du sport et la recherche de bons résultats nous
avons une démarche spirituel. Notons au passage que l'adepte de
la méditation tend aussi à mener deux vie: lors des sessions
et en dehors des session: or il importe d'établir une continuité
d'esprit entre les deux.
L'état d'esprit facilement obtenu dans les sports qui demande
le contrôle des moyens mentaux devrait être transposé
dans des sports qui normalement n'imposent pas de concentration, telle
la marche dans la nature ou même le vélo ou la marche pour
se déplacer autour de chez soi. Avec une certaine concentration
et vigilance, alors nous découvrons non pas seulement les sensations
corporelles et la sensibilité à l'ambiance du lieu, mais
aussi nous ne sommes pas distraits par nos ruminations habituelles: la
concentration dans l'attention vigilante sert bien à cela: ainsi
est l'intérêt d'être "concentré" comme un rameur
d'aviron lors d'une compétition alors que nous faisons une simple
marche autour de chez soi.
1-7 Concentration et attention vigilante.
La concentration est la ponctualité d'éclairage d'une
conscience, la vigilance la continuité, l'énergie la puissance.
La conscience éclairante est telle l'élément lumineux
de l'esprit qui lui est l'optique qui s'y rattache.
Nous sommes tous plus ou moins illuminés, certains sont complètement allumés, d'autres sont simplement éclairés...
Le fait d'être concentré stabilise la clarté
et le réglage du "spot de conscience", la concentration met toute
cette puissance en un point
le réglage de la focalisation de l'ensemble du système.
Nous remarquons facilement qu'il ne suffit pas de régler le spot
de conscience sur ce que l'on veut voir: il est nécessaire qu'il
soit éclairé, fort si possible et en continu: c'est la vigilance
continue et stable qui est une concentration "sans support" à la
base. Le spot de conscience habituel éclaire par impulsion seulement,
aléatoirement, et papillonne, plus ou moins focalisé de temps
à autre, sur quelques coin de la pièce et le reste du temps
carrément occulté. Nous souhaitons pour découvrir
la réalité d'avoir une lampe qui se règle comme nous
le voulons, focalisée pour éclairer loin dans une seule direction
ou avec un faisceau large pour voir une pièce globalement, et qui
surtout éclaire régulièrement et non pas comme une
lampe de poche dans laquelle les cosses de la pile ne font contact que
quand on la secoue!
Nous pouvons aussi remarquer que il est intéressant d'avoir
un faisceau très étroit pour éclairer très
intensément un seul sujet et particulièrement fouiller les
coins sombres, un état de concentration très poussé
consiste à pouvoir éclairer très vivement un seul
point sans être troublé par les réflexions parasite
de lumière. Par exemple, avec un pointeur laser, vous pouvez envoyer
la lumière jusqu'au fond d'un trou et y voir alors ce qui est invisible
quand tout est éclairé autour... mais si vous ne savez faire
que ça il y a un problème: essayez donc de vous guider dans
le noir avec un pointeur laser!
C'est pour cela que le Bouddha, d'après les textes traditionnels,
après avoir tenté de libérer l'esprit par la concentration
s'est rendu compte qu'après avoir poussé la technique à
son terme, il fallait ouvrir le faisceau de conscience pour voir la vérité
ultime et libérer ainsi l'esprit, que la concentration seule menait
à des extases, à des mondes sans forme mais ne libérait
pas l'esprit du cycle des existences conditionnés...
1-8 Sport: activité physique volontaire...
Sports à forte composante de concentration:
Sports de combats (arts martiaux), aviron (équilibre, cadence,
précision du geste, synchronisation de la respiration). Tendance
négative: recherche de la performance dans un esprit de compétition
fermé à la curiosité et entaché d'enjeu personnel
"égotique". Si l'esprit de compétition est une tendance,
le contrer par une certaine humilité qui justement peut être
travaillée en préférant la qualité du geste
à la victoire. (par exemple chercher d'abord à ramer "joli"
que de tout faire pour gagner "à l'arraché"). l'expérience
montre que cette recherche de qualité mène à long
terme plus loin encore, et c'est même, dans les arts martiaux la
condition essentielle pour accéder aux niveaux les plus supérieurs.
C'est vrai aussi pour la plupart des sports de haut niveau. Cette qualité
ne peut souvent être obtenue que avec un esprit vigilant, concentré
mais humble et libéré des tendances négatives (afflictions
mentales) qui à ce stade provoque de la distraction menant à
la contre performance. C'est pour cela que les sports amateurs de haut
niveau mène naturellement à des aptitudes de contrôle
des émotions qui sont similaires à celle qu'un méditant
recherche.
Les sports professionnels sont biaisé par l'argent et les moyens
alors sans limite pour gagner, moyens techniques alors plutôt que
mentaux.
Sports de "contemplation": marche, kayak de randonnée, aviron
dans bateaux larges, de façon général qui ne sont
ni difficiles ni intense et sans compétition. Tendance négative:
négliger la précision, le savoir faire, une certaine performance
ou qualité du geste, se laisser aller au bavardage mental et à
la facilité, antidote de cette tendance: introduire des éléments
contraignants focalisant l'attention pour calmer le mental, par exemple
introduire une synchronisation entre les pas et la respiration (principe
de la marche zen), porter un soin particulier au poser du pieds. Pour résumer
introduire un esprit zen et obtenir la continuité de la vigilance
sur l'instant présent, admirer le paysage.
Prenons diverses façons d'aller voir un ami, ou de passer d'un lieu à l'autre.
1 Sauter dans sa voiture presque au dernier moment, démarrer au son de la radio qui s'allume en même temps que le contact, conduire "sans y penser" tout en allant très près des limites possibles de vitesse, et arriver pile à l'heure. Si on est en avance, feuilleter des catalogues ou écouter de la musique.
2 Partir légèrement en avance, se contenter du bruit du moteur, des sensations de la conduite, et de la vue du paysage, même vu et revu au quotidien, alimenter les moments d'attentes par de la curiosité désintéressée, regarder les passants, le ciel, ou les arbres ou ce qui se passe en soi, tout en savourant une petite "pause" avant la rencontre.
3 Utiliser un moyen de propulsion musculaire et être présent mentalement au monde lors du voyage. Si c'est trop loin, prendre sa voiture, mais en partant une demi heure en avance et la garer bien avant la destination pour finir à pieds, dans un esprit zen, littéralement (attention le vrai sens de ZEN qui est être entièrement vigilant à ce qui se présente et non pas le faux qui est véhiculé par le marketing qui assimile zen à détendu et négligeant sans souci, prêt à acheter une futilité sans réfléchir).
4 Pratiquer une pratique physique préparatoire à la rencontre...
par exemple faire une centaines de prosternations, ou même une centaine
de milliers de prosternations avant de rencontrer une personne dont on
juge que c'est un événement rare dans une vie. Une variante
de cette solution est de faire volontairement le voyage à pieds
même si c'est très loin, et si ce n'est pas assez loin, rallonger
le voyage en faisant un grand circuit pour s'imposer un trajet volontairement
plus long et surtout faisant appel aux muscles volontairement à
pieds ou à vélo, pour augmenter le mérite à
aller rencontrer cet ami... c'est là la définition du pèlerinage.
Et si justement il n'est pas possible d'accomplir le voyage à
pieds ou en vélo... pratiquer effectivement des prosternation ou
une pratique physique correspondante au pèlerinage... Il y a dans
de telle pratique le respect du "j'ai décidé que"... une
certaine contrainte, un engagement, et le respect de cet engagement donne
de la valeur: on décide AVANT de faire du "volume" d'activité.
Ce genre d'activité ont souvent "dégénéré"
en rituels que l'on fait mécaniquement par habitude ou même
pire, contre son gré sous une contrainte sociale, sans en comprendre
la raison profonde, ce qui est le cas de bien des "corvées" religieuses
qui alors sont finalement rejetées...
1-10 Commentaires de ces attitudes...
Entre la solution 1 et 2, l'attitude mentale n'est pas du tout la même et pourtant, il y a très peu de différence de temps, il suffit de quelques minutes de différences pour éviter un stress du à l'empressement, ce qui peut permettre une attitude plus présente même en voiture.
La solution 3 demande plus de sacrifice de temps, mais elle permet d'entretenir à la fois sa santé et l'ouverture du mental. On arrive alors chez son ami avec un esprit bien plus clair, moins de stress, en meilleure santé, et tout se passe mieux, pour celui qui vient vers l'autre et celui qui le reçoit. Si on ajoute la conscience écologique, une certaine gratification, le fait d'avoir évité des nuisances, sont une source de motivation.
La solution 4 ajoute à la dépense physique une pratique
rituelle qui rabaisse l'orgueil et favorise le respect de l'autre. Lors
de la rencontre, le pratiquant sera plus ouvert, sera plus humble, considérera
l'autre comme "au dessus de lui" ce qui favorise l'écoute pour lui,
et une facilité d'échange pour l'autre: avant de rencontrer
son ami, un maître ou une personnalité, il fera des dizaines,
des centaines, des milliers de prosternation, 500 prosternations équivalent
à 13 km de course à pieds...
Notez bien encore que lors de cette pratique un état mental
particulier est travaillé. Il est en effet possible "techniquement"
de faire "du fitness" tout en écoutant la radio. Ce qui revient
simplement à se déconnecter mentalement d'une "corvée"
en cours...
Pour constater la différence profonde, vous pouvez expérimenter
vous même la différence qu'il y a entre être au sommet
d'une montagne après y être allé à pieds, ou
après être descendu du téléphérique.
Si vous allez chez votre ami, cette différence existe, mais avec
l'habitude ou même l'absence de points de comparaison, on ne s'en
rend pas compte... essayez.
Bien sur cela marche si vous êtes réellement présents
lors de la marche et non pas en train de vous lamenter sur la souffrance
de la fatigue ou autre. La souffrance doit être évité,
mais une certaine difficulté aide, tout est nuance entre la facilité
de sauter dans la voiture et s'imposer une épreuve trop dure sur
le plan physique comme l'est souvent le footing du dimanche.
Nous gagnerons dans notre monde à accorder une certaine importance, un certain égard, une certaine valeur à trajets en les transformant en pèlerinage, dans le quotidien. En voici les principes.
Il y a une certaine difficulté physique, dans laquelle le corps
y trouve une occasion de s'endurcir et donc de devenir physiquement fort,
cette santé étant un bénéfice facilitant la
pratique.
Il y a présence de l'esprit durant la pratique: la clarté
et l'intensité de la vie étant alors une gratification maintenant
la pratique.
Ces moments font partie "de la vie". Nous pourrions profiter de trajets
en propulsion musculaire pour travailler cet état d'esprit, la difficulté
physique étant alors, tout simplement de faire l'effort musculaire
et de ménager les possibilités temporelles de le faire.
C'est tout le contraire que de mettre la radio dans sa voiture et de
conduire à la limite de possibilité du moteur et du réseau
routier en écoutant la radio.
1-11 La marche consciente.
C'est marcher en étant vigilant à ce qui se présente,
TOUT. Pour maintenir une vigilance suffisante il suffit de porter attention
à la respiration, aux sensations corporelles, aux battement du
cœur, et d'être tout ouvert à toute perception venant des
sens mais aussi du fonctionnement mental, car les pensées qui passent
sont aussi des phénomènes qui passent et sont perçus
par la conscience dans le présent s'y on ne s'y attache pas, juge
pas... Vous pouvez essayer, de marcher simplement en silence et commencer
à mesurer les distances parcourues en état de totale distraction
(des centaines de mètres parfois), et celle parcourue en étant
présent (rarement plus que quelques pas)... C'est un bon moyen de
se rendre compte que sans travail méditatif, nous ne sommes conscients
que par instants et non en continu...
En marchant nous récoltons un maximum de stimulus: nous voyons
ce qui est près comme ce qui est loin, sentons de nouvelles odeurs
à chaque pas. Toutes ces perceptions déclenchent des pensées,
des souvenirs, des associations d'idée, des émotions et si
on les laisse se développer alors nous marchons sur "pilote automatique".
Le but du jeu ici est de simplement percevoir. Pour débrancher le
pilote automatique, nous devons avoir un sujet de replacement: veiller
à sa respiration.
Les autres sports offrent rarement une telle profusion de stimulus et
une aussi grande variété d'état mentaux possibles
que la marche: cela pour des raisons physiologiques, la vision étant
faite pour tout saisir jusqu'à 5 km/h des détails proches
comme loin et divers détails de ce type. Il est normal qu'il en
soit ainsi, car l'homme depuis des centaines de milliers d'année
marchait seulement, la course étant rarement utilisée sauf
en cas de danger.
Par contre les autres sports imposent des règles et une certaine
vigilance qui peut aider, plus facilement que dans le cas de la marche,
à calmer son mental en lui donnant un élément de replacement.
Par exemple il est très difficile d'être distrait tout en
ramant en skiff car cette embarcation demande de la dextérité,
de la vigilance, et une gestion du métabolisme pour ne pas être
à bout de souffle ou crispé, même à l'entraînement,
et à cela s'ajoute une attention aux coéquipiers quasi télépathique,
qui repose sur des subtilités qui aiguisent la perception. Il en
va de même pour les sports de combats, surtout dans l'esprit oriental,
qui sont parfois plus un support de vie spirituelle qu'un sport de compétition.
1-12 Marcher pieds nus.
Cette façon de marcher apporte un excellent moyen d'obtenir
une vigilance continue, pour ne pas se faire mal au pieds! On sait si on
a des conflits psychologiques (on se blesse alors plus facilement). Mais
aussi, les terminaisons nerveuses et la circulation du sang sont stimulés,
ce qui apporte une clarté plus nette et une meilleure santé.
La souplesse de la marche accentue les sensations corporelles liées
aux alongement des tendons, au poids du corps. Tout le corps participe
au mouvement avec la souplesse et la douceur que nous pourrions qualifier
de "féline". Marcher pieds nus est un véritable support de
pratique pour la marche vigilante, tout en ayant encore plus d'ouverture
pour l'environnement et les sens étant moins perturbé par
le bruit que l'on fait et les vibrations, presque nulles avec la souplesse
des pieds. Avec le temps le corps s'adapte, et sans rien perdre des sensations,
les pieds résistent mieux au froid et aux piqûres. La marche
pieds nu devient aussi fiable qu'avec des chaussures sans avoir certains
inconvénients: liberté de passer dans des ruisseaux, l'herbe
du matin pleine de rosée, les sentiers surchauffés... Possible
de faire des grandes randonnées en montagne sans alors avoir des
pieds moites et isolés des sensations variées de la marche,
marche plus leste, moins fatigante: il est facile de parcourir 50 km sans
mal de dos et surtout de genoux...
Il est souhaitable d'adapter ses pieds aux changements de température
car par là le corps s'informe de l'environnement et évite
bien des départs de maladies, c'est une protection contre les rhumes
et les grippes que déjà le simple fait d'être vigilant
dans le méditation apporte. L'adaptation à la marche pieds
nus consiste en une différence de vascularisation et à une
épaisseur de cuir naturel qui permet une liberté étonnante
dans la nature. Vous connaissez la liberté et la légèreté
ressentie sur des tamis de sol de gymnase, sur les plages de sables ou
chez vous quand vous êtes pieds nus... imaginez la étendue
à la marche en montagne, sur les sentiers, même dans les cailloux,
partout... Entre le pieds du marcheur pieds nus et celui de quelqu'un qui
est toujours chaussé, il y a des profondes différences structurelles!!!
Nous croyons qu'un pieds adapté à la marche pieds nus
diffère d'un pieds chaussé simplement par la présence
certaine couche de corne qui apparaît assez rapidement (en quelques
semaines), mais la véritable adaptation est le fruit d'une pratique
bien plus longue, si encore elle ne date pas de la naissance, et provient
d'une modification de la vascularisation. Une telle adaptation prend plusieurs
années. La semelle naturelle n'est pas fait d'une peau morte mais
est irriguée par des vaisseaux sanguin et des pores pour la sudation.
La sudation est relié au système nerveux de sorte que en
une fraction de seconde, la sudation peut être déclenchée
en cas de dérapage sur une surface lisse pour adhérer. Le
pied ainsi adapté est aussi un échangeur thermique qui gère
la température de tout le corps: le changement de débit sanguin
au niveau des pieds est tel que il équivaut à quitter ou
remettre un pull, ce qui facilite les adaptations aux changement de températures
sans changer de vêtement, évite les chocs thermiques qui font
la plupart des rhumes et coups de froid.
Bien sur cette adaptation qui apporte aussi d'autre particularités
trop longues pour être toutes listées ici a des limites et
cela justifie dans les climats hivernaux une protection pour rester longuement
à l'extérieur, d'où les chaussures.
Cette possibilité de marcher ainsi pieds nus change tout de la marche mais transforme le port de chaussures en supplice... Pour être fonctionnelle la marche pieds nus doit être quotidienne, cela pose le problème de la désadaptation aux chaussures ordinaires, qui alors, même par des températures négatives sont systématiquement trop chaudes, et donc de l'intégration sociale: quand le pieds est adapté à l'extérieur, aux températures plus basses que 30° et à la constante stimulation, si il est enfermé à nouveau dans des chaussures il y a une forte souffrance voir des blessures importantes comparables aux escarres qui apparaissent en quelques heures. Alors qu'il est long de s'adapter, plus d'un an, porter des chaussures même par courte période détruit très vite la semelle naturelle: en quelques heures apparaissent chez le marcheur pieds nus qui se chausse des poches de sang sous son cuir naturel, qui se décolle, après des sensations de brûlures, et ces blessures mettent plusieurs mois à guérir avant que le pieds devienne aussi fragile que la peau du visage. Pour éviter ces souffrances il est alors préférable d'aller chez un pédicure se faire enlever la semelle, mais au final le résultat est la perte de patrimoine acquis durant des années. Alors il est obligé de porter des chaussures tout en continuant assez longuement à toujours avoir trop chaud car le changement de vascularisation du pieds pour réduire l'évacuation thermique désormais bloqué par des chaussures même légère est bien plus long. S'adapter à la marche pieds nus implique un choix non compatible avec la vie occidentale: se désadapter de la marche avec chaussures.
À défaut de pratiquer la marche pieds nus, un bon intermédiaire
serait de pratiquer la marche avec des chaussures qui possèdent
certaines caractéristiques que voici.
- Pas de différence de hauteur talon et avant (ligne zéro)
- Très souple, semelle fine qui laisse percevoir les irrégularité
du sol
- Très légère, comme un chausson
- Plus ou moins isolante en fonction du besoin: marcher dans la neige
ou par des températures positives.
En bref, qui permettent à des gens porteurs de chaussures
dans leur vie sociale de marcher avec les mêmes sensations que quelqu'un
qui marche pieds nus en y étant adapté. De telles chaussures
ressembleraient à des chaussettes en cuir et il serait judicieux
de les concevoir pour justement permettre une marche pseudo-pieds nus aux
marcheurs habituellement chaussés (c'est à dire presque tout
le monde). Nous pouvons constater qu'elles ne semblent pas exister et sont
effectivement à mettre au point. La version estivale de telle chaussures
seraient tout simplement des sandales avec une semelle fine et souple,
qui s'use assez vite mais qui est prévue pour être remplacée
facilement.
Le port de telles chaussures, même d'un look peu commun
poserait moins de problème en société que la marche
pieds nus, rarement acceptée et toujours choquante...
Le marcheur ordinaire ainsi chaussé connaîtrait ainsi
certains avantages de la marche pieds nus sans avoir à se marginaliser
en se désadaptant du port des chaussures exigées par la vie
sociale.
De telles chaussures pourraient aussi permettre à un marcheur
pieds nu (africain, ou quelques rares personnes) de temporairement porter
des chaussures sans subir trop de dommages pour son adaptation à
la marche pieds nus, par exemple d'une vague de froid de quelques jours.
1-13 La propulsion musculaire utilitaire.
Cette solution de transport pourrait déjà se valoriser
pour ses avantages écologiques, et permet aussi d'appliquer au quotidien
la notion de pèlerinage pour là où l'on va ainsi.
La démarche écologique est bien sur une conséquence
du respect d'autrui que ce pèlerinage constant favorise. Nous devons
constater aussi le "cumul de mérites" qui s'obtient en évitant
de recourir à des moyens polluants pour accomplir quoique ce soit,
et savoir que la pollution n'est pas seulement celle de l'air et de l'eau,
mais aussi celle du mental. Intégrer dans le quotidien de la marche
ou du vélo pour éviter le recours à la voiture est
beaucoup plus que de réduire la pollution, c'est aussi moins gêner
les gens là où l'on passe, c'est aussi prendre plus de temps
pour se consacrer à eux dans la pensée lors du trajet pour
y aller (mécanisme du phénomène de pèlerinage),
c'est aussi plus de soin pour soi (activité physique bonne pour
la santé), et des autres.
Vous pouvez faire l'expérience de vous organiser pour utiliser
la propulsion musculaire de préférence avant des moments
importants: pour aller voir un ami, un docteur, un film: vous aurez à
coup sur, une plus grande ouverture d'esprit. Si vous ne pouvez techniquement
pas y aller à pieds, partez un peu en avance et faites avant le
rendez vous de la marche méditative, et constatez la différence.
1-14 L'écologie sera t'elle la religion
de demain?
Écologie porte un sens plus profond que la préservation
de l'environnement auquel nous sommes attachés. C'est d'abord et
surtout le respect des autres formes de vie, c'est par définition
le contraire de l'égoïsme. Nous devrions inclure dans l'écologie
le mental. Une pratique spirituelle est de l'écologie mentale. Les
problèmes matériels, évidents, visibles, qui semblent
provenir des limites physiques de notre planète nous rappellent
là à l'ordre en manifestant clairement ce qui était
latent dans notre esprit, la pollution de l'environnement est la manifestation
physique de la pollution des esprits. L'imprégnation de la vie quotidienne
par les impératifs écologiques pourrait finalement prendre
le relais de la morale, des religions, du système pénal.
Alors que l'homme avait depuis longtemps des pouvoirs sur la nature "illimité"
il s'auto-limitait avec des codes sociaux, une morale, des tabous, des
religions. Assez curieusement, il semblait qu'une sorte de supra-conscience,
la conscience émergent d'une population, établissait des
règles de sorte que la population, un peuple avait certaines caractéristiques
d'un organisme vivant unique. Maintenant la conscience individuelle écrase
le pouvoir de cette supra conscience, et c'est un peu comme si au lieu
de coopérer les cellules d'un organisme faisaient selon des règles
"chacun pour soi". Ceci existe au stade des cellules humaines: c'est le
cancer. Au niveau du dessus, le cancer de l'humanité, c'est le "chacun
pour soi sans morale". La morale, les lois, les codes sociaux, les tabous
sont des ossatures de l'humanité.
toutes ces limitations ont sauté, de sorte que seules les lois
de l'économie et de l'industrie gouvernent... cela n'est qu'une
transition car les limites de la nature apparaissent alors et quiconque
les viole sera puni. L'humanité est en train de le comprendre et
pour sa survie établira probablement un nouveau code de conduite
cette fois planétaire, gouverné par les lois écologiques.
Sinon nous pouvons craindre le pire
L'écologie repose aussi sur des découvertes scientifiques
des lois du chaos, qui ont une implication sur le réel qui est "du
même esprit" que la physique quantique: tout influe sur tout, et
une infinité de résultats sont possibles pour des mêmes
conditions de départ. Toute les incertitudes liées à
ces lois de la physiques laisse penser que ce qui mène le
monde est peut être bel et bien l'esprit et non pas seulement les
lois de la physique connue qui ne sont que des rails du destin, alors que
nous sommes responsables des aiguillages nous tous...
Nous découvrons que les lois de la physiques ne sont nullement
violées tout en permettant cette hypothèse. Même des
pensées, des rêves peuvent tout changer du monde de demain
selon "l'effet papillon" des météorologistes qui ont démontré
que les conditions initiales qui peuvent un an à l'avance décider
ou non de la pluie ou du beau temps à un endroit sont aussi insignifiante
que le passage ou non d'un papillon de l'autre coté de la planète.
Il est possible et bon de le croire que le futur est dirigé par
nos intentions. Dans le "très petit", il apparaît que la conscience
est le "réducteur de la fonction d'onde", elle "matérialise"
une réalité parmi une infinité de possibilités
dont la fonction d'onde représente la probabilité.
Faire une démarche spirituelle est en passe de devenir une façon
de décider de notre avenir, de le programmer, il ne s'agit plus
seulement de croyance basée sur une intuition dont on ne sait pas
vraiment si elle est exacte ou non mais d'une certitude scientifique, vérifiée,
prouvée, évidente au dans le quotidien des laboratoires au
niveau des "pixels" de la réalité... Dans les autres dimensions
de l'espace temps, se trouve une partie de nous, que nous pourrions qualifier
d'ange, et qui peut influer sur notre destin. L'ange est sur un temps "perpendiculaire
au notre" il est donc à la fois dans le futur et le passé,
ce qui fait que nous pouvons envoyer une intention dans le futur et qu'en
retour, il se produit "par hasard" des évènements qui nous
amènent à le réaliser. Il est aussi possible de concrétiser
un passé qui ne s'était pas "produit" faute d'avoir été
conscientisé! (phénomène de la réduction de
fonction d'onde) .
Il est fascinant de considérer aussi que la lumière est
en dehors du temps. Pour un photon, il n'y a pas de passé ni de
futur, il est dans l'instant nul, c'est à dire uniquement dans le
présent. Mais l'instant nul d'un photon est pour nous l'âge
de l'univers pour certains d'entre eux. La structure du temps permet ainsi
d'agir sur le passé et l'avenir par la pensée. L'univers
est ce que les consciences pensent.
N'oubliez pas cela quand vous pédalerez sur le vélo de
fitness, au lieu de vous abrutir avec de la musique et vous motiver avec
de l'agressivité, cette agressivité ferait un futur plus
agressif!
1-15- Les énergies.
Laissons de coté les kilocalories et les watts pour le moment,
nous en parlerons bien assez.
Les énergies "subtiles" (vitales) alimentent ce qu'on appelle
la motivation, l'agressivité, l'amour, et autres "pulsions".
La vie sociale demande sans cesse une canalisation de ces énergies,
et souvent un refoulement. Alors, elles doivent être "recyclées",
et non pas "bloquées".
Bloquer des énergies est se rendre malade, et souffrir, sans
forcément le savoir. Cette souffrance peut devenir mentale (formes
de folies, dépression, agressivité, besoins d'acheter) ou
physique (maladies, hypersensibilités).
Le religion prise au pied de la lettre, les structures sociales contraintes
par des changements rapides, surtout actuellement et non réajustés,
provoquent divers blocages dont celui de l'énergie affective, de
"l'amour universel" qui caractérise l'occident. Cette énergie
fusant sous pression est actuellement exploitée sous forme de pulsions
d'achat de compensation pour faire tourner les turbines des pompes à
fric.
L'énergie sexuelle elle a perdu son association avec l'énergie
affective (en occident on redevient plus proche des animaux coté
sexe, mais plus loin d'eux coté affection) et est réutilisée
en productivité et en performance pour "travailler plus pour gagner
plus". Et de plus, au niveau mental, le conditionnement du aux romans,
films et publicités ont fait confondre le sexe physique avec "l'amour",
à tel point que amour ait changé de connotations "être
amoureux" c'est "baiser" ou s'illusionner sur des images préformatées
et alors, peu à peu, un trou béant "le vide affectif" se
creuse dans la société occidentale.
Le neuromarketing fait en sorte de "cueillir" ces énergies plus
profond, au niveaux de la racine des idées. Pour jardiner tout cela
il nous faudrait donc méditer "plus profond" afin de trier les racines...
En se contentant seulement de couper l'herbe par la pensée consciente
ordinaire on n'est pas assez efficace car on n'a alors que la connaissance
des idées une fois qu'elles ont "poussé". D'où le
conseil de tenter au possible la méditation et la conscience de
l'instant présent dans la concentration à ce que l'on fait.
L'amour (l'énergie dite "padma" dans le bouddhisme) en fait
est une énergie qui structure l'univers avant qu'il "entre" dans
la réalité. Cette énergie est associée au pouvoir.
Elle permet d'envoyer des potentiels d'existence dans le futur, et donne
donc du pouvoir aux prières: il apparaît alors que des "hasards"
tombent bien pour permettre la réalisation de ces souhaits (synchronicité
et double causalité, des notions hélas souvent reprises par
des exploitants de stages d'illusion de l'esprit).
Une autre forme d'énergie, l'Action permet d'agir au moment
juste. L'énergie de la curiosité permet de savoir, celle
de la transmission de faire savoir aux autres autour de nous du coup ils
nous aident, et enfin la conscience gère cela du "bon coté"
La religion de demain est peut être la redécouverte de
tout cela avec l'appui des résultats scientifiques en guise de confirmation
(que la conscience influe sur la réalité est déjà
montré en laboratoire).
En gros, le monde dans le futur est celui qui est imaginé par
toutes les consciences d'où l'importance de gérer correctement
son jardin des émotions.
LES ÉNERGIES, les sortes:
l'amour, l'action, l'intérêt, curiosité,
cumul de mérite et fierté, la conscience.
Abordé en détail dans 6-5
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