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RÉSUMÉ (comme d'habitude, le
Résumé sera le truc le plus long)
Contexte de réflexion sur le besoin de braquets. Couple de
pédalage fonction puissance, force musculaire et métabolisme
aérobie global.
- ENJEU d'Avoir une transmission en vélo qui permet d'entretenir sa
condition physique (ça parait simple mais ça ne l'est pas si
on n'a pas assez de braquets pour garder un appui correct quelque soit le
terrain)
- ENJEU PREMIER de conserver sa condition physique: on compense largement la
perte de performance de l'adaptation du vélo pour la majorité
des usages (pneus solides, porte baggage, moins cher) => il faut garder
un appui à peu près constant quelque soit la cadence avec 2
règles qui se dégagent
- En côte: le braquet dépend de la pente +-30%
assis/danseuse +-20% de tolérance = 1.5 à 1.6 de compensation
de braquet si on passe en force un truc qu'on passerait sinon assis
peinard... (là où l'on passe peinard avec un plateau de 30
dents on passe encore avec plateau de 42, ou 26 à 39 pour comparer en
force, mais repousser ainsi la limite par la force a sa limite, disons
qu'entre un braquet adapté et la limite, on repousse rarement plus
d'un facteur 1.5).
Avec un double 39-53 on passera encore "vraiment en force", là
où le braquet adapté est celui d'un vélo de
cyclotourisme avec 26 dents en petit plateau, ce qui laisse croire que
"ça passe quand même partout" (trop forcer permet de passer
occasionellement des obstacles", mais au quotidien ruine, ça condamne
la qualité d'un entraînement cumulatif, ruine le potentiel
d'aller très loin comme ça, ça crève dans la
distance ou en cumul jour sur jour, donc ça condamne la progression
d'être obligé de le faire sur un parcours quotidien)
- Sur le plat voir descentes en prise d'élan avant plat ou
côte: le braquet dépend de la force d'appui, avec un
point contre-intuitif majeur: si l'effort est
modéré, il faut des braquets plus longs que ce que le
marché propose pour des vélos utilitaires (les grands braquets
sont doublement utiles: ils permettent d'aller vite si besoin, mais ils
permettent aussi de garder un appui correct si on ne va pas vite)
=> attention: il faut les grands braquets mais aussi des petits (c'est
difficile d'imaginer autre solution qu'un triple plateau en vélo
utilitaire)
Cette fois sur le plat, il s'agit de forcer... juste assez pour ne pas
être un "patapouf" pour se tenir sur son vélo, tout le poids
sur le Q et les poignets...
- Quelque soit le terrain, la puissance dépend de la CADENCE
multipliée par le couple (force d'appui), lequel couple
dépend du braquet, lequel braquet dépend de la
résistance de 2 paramètres majeurs (1 et 3):
ATTENTION puissance (fixe la cadence) - résistance un exposant de
plus pour la puissance.
1 la pesanteur en côte (quasi totalité de la résistance
en montée) => on ne change pas de braquet en modulant son effort,
on pédale plus ou moins vite une fois la bonne résistance au
pédalage trouvée (constante, on pédale pas plus fort si
on pédale plus vite)
2 La résistance de roulement (joue sur quelques pour-cents,
minoritaire), (vérifions
quand même): avec des pneus à se faire bannir des forums
de cyclisme à leur simple évocation... joue sur 15% puissance
Pour un cycliste
pas puissant, monter "vite" ce faible "pourcentage simulé de pente"
(puissance/poids = disons la moitié du quasi-coureur), perdre
l'équivalent de 0.6 watts/kilos par rapport à 2 fait 30%
<= Ha, oui, d'accord, là on peut se faire "jeter" en
évoquant les marathon+ mais 30% de moins puissance ne fait que -10%
vitesse environ, ça relativise (plateau de 46 dents au lieu de 50 =
c'est pareil)... en côte c'est moins catastrophique 0.7% de
plus par rapport à 15 ou 20% d'un chemin devenant un
pouillème ajouté, et avec le poids de l'ensemble en
différence utilitaire/performance, on a aussi une différence
de l'ordre de 15% en côte = le plateau de 30 au lieu de celui de 34.
vélo "normal" était en plateau 34-50, vélo de
"gravel" naturelement passé en 30-46...
C'est pas si grave sur le plat: en vitesse on en récupère
tellement sur le plat avec une position plus aéro (confortable
à faible cadence mais couple normal, ce qu fait que on va vite
quand même si on a de la puissance, ce qui fait que du coup 30-46
ça ne va pas pour un cycliste puissant qui utilise ce vélo
d'où la gueulante à faire sur les forums)
3 La résistance aérodynamique (est la composante majeure de la
résistance sur le plat)=> le guidon... le guidon.. (surtout pas de
flare, surtout pas trop haut, relevé, et si possible pas avec un trop
faible drop) => la position!!! (d'où, L'IMPORTANCE de conserver,
même à faible puissance relative, l'appui de confort, donc le
COUPLE de pédalage qui PERMET de tenir cette position)
C'est un des points majeurs de la tenue de cadence basse pour faire de la
distance rapidement à faible puissance sur le plat.
Piège du aux exposants
puisssance selon 1 et 2 varie en exposant 1 (puissance proportionnel
à la vitesse)
3 varie en exposant 3 = > le braquet adapté s'allonge quand on va
moins vite sur le plat (et encore plus avec des pneus performants, en ce
sens, si les plateaux de 30-39-53 sinon 39-53 est bien pour un vélo
de course avec pneus de performance, 30-39-50 sinon 34-50 sera compensatoire
avec des marathon+
=> point contre-intuitif
qui choque un savoir prétendument acquis dont on ne peut plus
discuter: la cadence optimale est plus
basse en général que ce qui est
préconisé chez les cyclistes et EN PLUS quand
on va moins vite il faut des PLUS GRANDS braquets encore pour
"forcer" ni trop ni pas assez, et non pas "trop"!!!,
grossièrement, la bonne cadence en t/mn correspond au pourcentage de
la puissance par rapport au maximum métabolique, pour faire simple et
en plus ça tombe bien car c'est quasiment ça (ne
croyez pas que je mesure ma cadence en pratiquant... je pédale
comme je le sens optimal et les rares mesures, c'est pour vérifier
comment ça se règle. Mesurer en pratiquant incite à
faire ce qu'il faudrait faire au lieu de faire ce qu'on ressent au mieux)
... c'est quasiment ça: % d'effort = cadence (maximum 100% = à
peu près 100 de cadence, 90% = à peu près 90 de cadence
cyclistes à la télé = à peu près le
pourcentage de métabolisme d'un coureur professionnel en course
d'étape, 60% = cadence 60 = à peu près en
"cyclotourisme") mais ATTENTION, la
résistance de l'air est bien moins forte pour un chouye de moins de
vitesse, ce qui fait que que passant d'un effort soutenu à
tranquillou , on passe un braquet 20% plus grand
40km/h pignon de 15, 32 km/h pignon de 12..(dans le cas de 90% d'effort,
puis 60%)
Ce salissement de texte en rouge affirme que en passant d'un vélo "de
course" juste pour faire le cake en perroquet fluo, à un vélo
pour rouler simplement partout on a besoin de l'adapter avec l'ajout de
petits braquets mais qu'il faut conserver les grands braquets: on ajoute
donc des petits plateaux, et on met des plus gros pignons, on doit DOUBLER
la plage (on garde les mêmes grands braquets ou presque, mais on a des
2 fois plus petits braquets...
La plage d'endurance permettant l'acquisition puis le maintien de la
condition physique correspond à peu près entre 60 à 80%
puissance
au moins 40mn d'effort à puissance plutôt constante vers .75
fois la métabolisme
Si la puissance aérobie est le facteur limitant, la cadence optimale
n'est jamais très élevée pour correspondre à une
musculature relativement au puissance/poids plus forte que celle d'un
seulement cycliste, si on marche ou qu'on travaille sur un chantier par
exemple: en général, les cadences élevées en
vitesse modérées... condamnent la progression... (et en mode
collectif s'est propagée en éliminant les grands braquets des
vélos utilitaires qui permettent le maintient de la force-endurance)
RECHERCHE
DES ORDRES DE GRANDEURS FIXANT LES BRAQUETS EN CÔTE
Haut niveau amateur
vélo utilitaire lourd 15kg 90% rendement /Vélo léger
performant 7kg 95% rendement
Randonnée 825 et 950 m/h
Entraînement 1100 et 1275 m/h
quete de Performance 1230 et 1430 m/h
Faible niveau
vélo utilitaire lourd/Vélo léger performant,
Randonnée 478 m/h 412 m/h
Entraînement 637 m/h 550 m/h
quete de Performance 583 et 675 m/h
EN CÔTE Haut niveau
amateur/Faible
niveau = Un facteur *2 à peu près
EN CÔTE
vélo utilitaire lourd/Vélo
léger performant = /1.15 à peu près
vélo utilitaire lourd/Vélo
léger performant = pareil
COMPENSATION DES BRAQUETS SACHANT "CELA"
On peut déduire que en côte avec un faible niveau, on
devra prévoir des braquets 2 fois plus courts pour les même
circuits, ce qui va dans l'intuitif.
Par contre n'est pas intuitif que dans des côtes fortes, même le
quasi coureur a tout de même besoin de très petits braquets:
les côtes à 15 20% n'étant pas rare, des braquets
utilisables entre 5 et 7km/h restent impératif pour la
randonnée.
Pour le cycliste de faible niveau, il est pertinent de gérer son
vélo si besoin à la vitesse d'un marcheur à pieds et de
le "bricoler" pour rester assis dessus. Il suffit en fait... d'un quadruple
plateau (pas pour provoquer, voir plus loin)...
vélo utilitaire lourd/Vélo léger
performant = /1.15 à peu près signifie qu'entre les
deux vélo, si le léger a un petit plateau de 34,
on retrouvera La même gestion en vélo lourd correspond
à un petit plateau de 30 (pertinence MÊME CHEZ LE
QUASI COUREUR de remplacer le 34-50 par un 30-39-50 en ce sens en
transformant un vélo léger en vélo utilitaire (en le
chargeant d'accessoires, de chargement et en montant dessus des pneus
solides et lourds...).
ATTENTION braquets 20% plus long pour cadence 60 = des braquets plus long
que ce qui est en général prévu pour ce type de
vélo: en
roulant 20% moins vite mais à cadence 60 au lieu de 90, on
retombe sur des braquets similaires à ce qui semble "correct"
pour un vélo de performance sur le plat.
ROUGE: moins rouge pour pas que ça
arrache les yeux, mais à voir rouge:
on ne peut pas en parler sur un forum (c'était pas le cas il y a
20 ans), trop de idées reçus ont été
inculquées par la médiatisation du sport, les logiciels
d'entraînement, et qui sont à démenteler et
apparaissent des tensions de communication: Pas de triple plateau? On
est passé du 34-50 des vélos de routes au 30-46 du gravel
dans cette exigence (de compenser d'un facteur 1.15 la
différence-vélo), déjà que le double
était un compromis, on part d'une mauvaise base, ce qui pose
d'autres problèmes sujets majeurs dans cette page car quand on
avance moins vite en pédalant pareillement fort mais pourtant
à faible pourcentage de métabolisme, on tire des
braquets plus longs, du coup les "mêmes" qu'en quête de
performance avec un vélo léger pour le rythme
"cyclo-tourisme" quand on a une bonne condition physique à
entretenir, il faut vraiment avoir UN VRAI GRAND PLATEAU avec les
mêmes pignons => le 30-46 des gravels ne convient du coup pas).
Cela les gens s'en rendent compte, on compense ce manque de
possibilité de plateaux par des pignons surnuméraires plus
petits, donc des entorses à la sagesse mécanique: ça
coûte cher et s'use plus vite.
À postériori, ce sujet fâche aussi par ce que peu de
gens ont le niveau pour le constater, mais (c'est plus grave et plus
fâcheux encore), ils n'ont pas le niveau par ce que c'est le
matériel qui les, limite voire leur interdit de produire les
efforts qu'il faudrait pour atteindre ce niveau, et l'erreur de la cadence
de pédalage élevée en endurance de base les
empêche également de construire leur condition physique (et
comme ils sont fier de leur matériel et se sont construits leurs
habitudes, consolidées par des approbations collectives à la
base initialisées par des influenceurs payés pour ça,
la remise en question fâche aussi et va contre le "sens commun"
quand il apparait clair que Les solutions modernes ne conviennent pas mais
en plus sont subie quand on n'a même pas le choix par
pénurié d'autres solution mécanique => je ne peux
plus participer aux forums de cyclisme dans ce "conflit" (il n'est pas
possible d'écrire trop de choses et de heurter le sens commun trop
vite et trop souvent).
- primordial: le respect du couple (force d'appui) de pédalage
quelque soit le terrain, donc sur une large gamme de vitesse => il faut
une plage de 5 de longueur de braquet.
+ des exigences telles
- que le fonctionnement soit silencieux
- que ça ne côute pas trop de pièces d'ususe
- que (pour moi), n'impose pas de maintenance fréquente et
d'obligation d'aller dans les commerces => que les pièces durent
longtemps.
habiter en montagne, des lors que l'on s'écarte du réseau
routier principal: les routes sont plus souvent avec pente, mais en plus,
avec des pentes plus fortes).
- LE TRIPLE PLATEAU est le SEUL moyen de choisir des vitesses
adaptées aux pires côtes jusqu'à la vitesse en descente
(entre 5 et 50km/h) avec une chaine qui n'est pas trop tordue sur les plus
petits et plus grands braquets (donc silencieuse) et avec un choix de
pignons en nombre raisonnable: plus c'est fin, plus c'est délicat,
précis, fragile cher et qui s'use... Mécaniquement, on ne
devrait pas avoir plus de 3 à 4 pignons en simple plateau, pas plus
de 5 à 7 en double plateau, et pas plus de 7 à 10 en triple.
Il est devenu difficile d'équiper un vélo moderne en triple
plateau, ce n'est plus prévu de le faire (commercialement mort, ce
n'est plus fabriqué, c'est une amputation des possibilités du
vélo moderne), ce n'est pas possible de les utiliser avec les
manettes prévues pour les freins à disques qui eux même
s'imposent en tuant le commerce des freins à patins (une
amélioration technique justifiée mais imposée)